L’Association des Villarins et amis de la vallée des Villards perd des adhérents
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La réunion s’est ouverte sur une amère constatation : au jour de l’assemblée générale, l’association comptait 112 adhérents contre 179 l’an dernier, soit une baisse de près de 40 % qui s’expliquerait par la fin de l’édition papier du Petit Villarin et, par voix de conséquence, par la suppression des collectes qui s’effectuaient au porte-à-porte, l’été, dans les hameaux, et qui permettaient de recueillir avec les abonnements au journal des adhésions à l’association (*). Cette saison, les campagnes d’adhésions se sont faites lors des séances de cinéma, au moment de l’assemblée générale ou étaient proposées lors des convocations à l’assemblée générale. Elles ont donc été forcément moins efficaces.
Claire Martin-Cocher, présidente en exercice, a présenté le rapport moral des activités (adopté à l’unanimité) qui rappelait les actions principales de l’association, soit les deux journées de nettoyage, au printemps et à l’automne (avec le repas offert aux participants), la fête du pain, les séances de cinéma à la salle des fêtes en coopération avec l’association Cinébus, l’organisation du Téléthon villarin, etc. Furent aussi abordées la fin de l’édition papier du Petit Villarin et la programmation, le 19 octobre prochain, sous l’égide de l’association Espace Belledonne, d’une veillée dont le contenu exact est encore à préciser même si le temps consacré au débat portera sur le thème « Être enfant aux Villards ».
Dans son rapport financier (également approuvé par l’assemblée générale), Jean-Luc Pluyaud, trésorier, indiquait que l’exercice s’était clos avec un bénéfice de 1 637,31 € (contre 1 426,07 € l’an passé) ce qui permet à l’association de démarrer le prochain exercice avec quelque 14 190 euros en caisse (contre 12 553 euros l’an dernier). Le montant de la cotisation n’augmentera pas (10 euros, inchangé depuis le passage à l’euro) mais il a été indiqué que « les bulletins de ré-adhésion permettent une adhésion de soutien, d’un montant libre, et que nombreux sont les adhérents qui versent plus que le montant statutaire, de 15 à 50 euros par exemple ».
Le mandat de quatre membres du bureau était à renouveler, celui de Jean-Luc Pluyaud, Marcelle Pommier, Claude Gauterin et Georges Quézel-Ambrunaz. Après que l’assemblée générale ait confirmé l’entrée au bureau d’Elsa Bonnet, par cooptation au cours de l’exercice 2023-2024, en remplacement de Stéphanie Lafaury, Georges Quézel-Ambrunaz (ancien président et vice-président de l’association) et Claude Gauterin indiquaient qu’ils ne se représentaient pas (« Mon âge me permet de penser à la retraite ! », précisait Georges Quézel-Ambrunaz). Pour combler ces départs, et suite à un appel à postuler, Françoise Vanini acceptait d’intégrer le bureau et Georges Quézel-Ambrunaz acceptait de reporter son départ en attendant qu’un remplaçant n’arrive par cooptation. En attendant, le bureau compte 12 membres comme le stipule les statuts… (Quelques jours après l’assemblée générale, le 29 août, le bureau a reconduit Claire Martin-Cocher au poste de présidente, Danièle Nicol à celui de vice-présidente, Jean-Luc Pluyaud au poste de trésorier et Marcelle Pommier à celui de vice-trésorière. Christophe Mayoux demeurant secrétaire. Le bureau est complété par Elsa Bonnet, Jean-Marc Bordas, Jean-Pierre Gabrielli, Françoise Vanini, Christian Frasson-Botton, Monique Pluyaud et Georges Quézel-Ambrunaz.)
Le budget des dépenses consacrées à l’exercice 2024-2025 s’élèvera à 11 900 euros (assurance, frais de tenu de compte, animations, Cinébus, fête du pain, secrétariat, Téléthon, travaux, partenariat, etc.) alors que les recettes, estimées à 7 900 euros, devront être complétées par quelque 4 000 euros prélevés dans les réserves de l’association.
Lors de la présentation des projets (maintenir les animations, acquisitions de panneaux, bancs, tables et bassins, actions sur les sentiers et les ponts, Villards vallée propre, réalisations et soutiens aux initiatives locales en cas de demandes, soutiens aux commerces locaux, etc.), l’assemblée est revenue sur l’implantation de panneaux explicatifs sur des sites emblématiques et sur les 5 tables forestières financées et mises à la disposition des communes (4 au plan d’eau pour Saint-Colomban, et une dans la cour de la mairie de Saint-Alban). De même, 2 bancs en matière plastique ont été financés et installés dans le court de tennis du Martinan. La question a alors été posée par l’assistance quant à l’installation d’un banc sur la plateforme qui surplombe le court. Il y a une table forestière mais elle est installée plus en amont. Le banc en acier et bois qui reste en plus sur le court pourrait donc être déplacé d’autant que sa présence sur le terrain pourrait être dangereuse.
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■ Tables forestières, ci-dessus au plan d’eau, et, ci-dessous, dans la cour de la mairie de Saint-Alban-des-Villards. – (Photos Christophe Mayoux.)
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Au cours des échanges avec les adhérents, Jacqueline Dupenloup, maire de Saint-Alban, a indiqué que le bassin en mélèze (financé et fabriqué par l’association, Jean-Luc Pluyaud et Albert Cartier, il y a 12 ans) installé à côté du monument aux morts, fuit et doit être remplacé, une réparation n’étant pas possible. Un bassin en bois de ce type ayant une durée de vie moyenne de 10 ans, la question a été posée quant à l’achat d’un bassin en pierre (en Italie) qui coûterait environ 12 000 euros. Il a été convenu que cette question (achat d’un nouveau bassin en bois ou acquisition d’un bassin en pierre) serait décidée entre le bureau de l’association et la commune de Saint-Alban-des-Villards qui discuteront également de l’opportunité d’installer sur une table de la cour de la mairie de Saint-Alban, un jeu amovible ou fixe (jeu de dame, jeu de l’oie) qui serait géré par la commune. Autre idée évoquée : installer des modules (trous) supplémentaires au minigolf du plan d’eau qui aurait été « très utilisé cet été ». Selon Claude Aimé et Christian Frasson-Botton, respectivement premier adjoint et troisième adjoint au maire de Saint-Colomban, concernant cette possibilité, il faudrait se rapprocher de l’office de tourisme de l’Espace Glandon.
Des adhérents ont demandé que la statue en bois du ramoneur – actuellement placée sur le parvis de la Maison du tourisme – retrouve sa position initiale à côté de la statue de la Villarinche. Pour trois raisons. D’une part, elle serait moins visible de la route. D’autre part, les photographes regretteraient que les deux statues soient séparées. Enfin, le socle de la statue du ramoneur est en mauvais état suite à son exposition prolongée à la pluie, au gel et au soleil. Finalement l’assemblée a décidé d’alerter la municipalité de Saint-Colomban sur cette question.
Autres points abordés : l’installation – maintes fois évoquée – d’un panneau solaire pour l’éclairage extérieur de la chapelle des Voûtes, qui est très visible depuis le bas de la vallée de la Maurienne, et l’abandon du terrain de football des Échets qui pourrait être utiliser par l’office de tourisme pour y organiser des tournois de football ou d’autres manifestations (selon les élus de Saint-Colomban présents, une « réflexion est en cours à l’office de tourisme »)…
À l’issue de ces échanges, vers 19 heures, et avant le vin d’honneur pris dans la cour de la mairie de Saint-Alban, un film d’une quinzaine de minutes a été projeté. Monté par Maurice Bouchet-Flochet à partir de ses archives vidéos personnelles, ce document montre les dégâts occasionnés par les avalanches de janvier 1981, au Chef-Lieu (bâtiment de la mairie notamment) et au Martinan (destruction de la chapelle Saint-Claude). Si ces images émouvantes ont été visionnées dans un silence épais, ce retour sur un moment douloureux de l’histoire des Villards a été apprécié et vivement applaudi.
Christophe Mayoux
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(*) Une trentaine personnes ont assisté à l’assemblée générale (28 adhérents, dont Jacqueline Dupenloup, maire de Saint-Alban-des-Villards, la municipalité de Saint-Colomban, invitée, étant représentée par Claude Aimé, premier adjoint au maire de Saint-Colomban) qui, avec les 9 pouvoirs nominatifs et les 28 pouvoirs non nominatifs à la discrétion des membres du bureau, représentaient 65 adhérents, soit le double du quorum.↩︎