Brèves

Brèves (2 novembre 2025)

■ FÊTE DE LA POMME. Le samedi 1er novembre, l’association Le Sou des écoles de la vallée des Villards et l’Association des Villarins et amis de la vallée des Villards ont proposé place du Triandou, à Saint-Alban-des-Villards, la toute première Fête de la pomme au profit de Sou des écoles. Il faut dire cette année est une année à fruits et que les arbres ont produit comme rarement… Il faut dire aussi que Saint-Alban est un pays de vergers et que les croqueurs de pomme sans doute y trouvent leur bonheur de par la variété et l’ancienneté des pommiers présents. (On a vu d’ailleurs arriver aussi une cagette de poires au pressoir, et des coings, que des amateurs se sont partagés). À l’automne, plusieurs habitants ont autorisé le Sou des écoles à ramasser les pommes de leurs pommiers. Et le 13 octobre, c’est 2 800 kg de fruits que les parents d’élèves avaient ramassés et qu’ils ont transportés à La Source du verger, à Tournon (près d’Albertville), pour pasteurisation. Les bouteilles de jus de pomme intégralement bio sont vendues au bénéfice du Sou des écoles (4,20 € le litre ou 24 euros le carton de 6 ; il en reste en dépôt à la mairie de Saint-Alban). Durant cette fête on pouvait assister au broyage en direct des pommes dans 3 pressoirs prêtés et actionnés par des bénévoles des associations, tout en achetant gâteaux, tartes, beignets… Les habitants des deux communes des Villards et au-delà ont répondu présents et, sans faire concurrence à la Fête du cidre de Saint-Georges-d’Hurtières, la journée a été une réussite, avec 150 à 200 litres de jus de pomme produits, ce qui représente environ 400 kg de pommes broyées. Bel après-midi animé, plein de rencontres et de convivialité, sous un ciel qui se montra finalement clément… 

■ REPAS VILLARIN. Il y avait du monde à la salle des fêtes de Saint-Colomban-des-Villards le 11 octobre dernier, pour le repas villarin annuel organisé par les deux Associations communales de chasse agrées (ACCA) des Villards. Et l’on peut dire qu’elles avaient visé juste car, après 4 saisons de « diots polenta », les organisateurs avaient prévu de varier le menu et décider de proposer tartiflette avec jambon et salade verte et tartelette aux myrtilles ou aux framboises, sans oublier l’apéritif avec saucisson des montagnes et beaufort d’Adrien Maurino. Ce changement de menu a beaucoup plu et c’est presque 120 personnes qui se sont présentées à ce repas convivial de fin de saison. Ce sont Nathan et Pascal Bozon-Viaille aux fourneaux, Jean-François Lyard à l’accueil, Claude Darves-Blanc au bar et Marie Scala et Arlette Lyard qui ont assuré le service, le tout mené bon train. Les convives ont pu profiter d’une soirée tranquille jamais dérangés par une sono trop forte ou mal réglée ou des chants trop bruyants… la soirée parfaite. Rendez vous est déjà pris pour l’automne prochain avec encore peut-être une surprise de dernière minute concernant le menu. Merci aux deux ACCA de faire perdurer ce moment de partage et d’amitié apprécié par tous, aussi bien des deux communes villarinches que des Cuines ou de Saint-Jean-de-Maurienne.

DÉMISSION. Pour des raisons personnelles Claude Aimé a démissionné de ses fonctions de 1er adjoint au maire de Saint-Colomban-des-Villards à compter du 30 septembre 2025. Il reste conseiller municipal.

■ SALLE HORS SAC DE LA PIERRE. En complément de leurs activités à l’Auberge du Coin, dont ils sont gérants depuis l’automne 2023, Cindy Dimpre et Roman Arrivetz vont proposer cet hiver de la petite restauration dans la salle hors sac de La Pierre. Le conseil municipal de Saint-Colomban a approuvé (24 octobre dernier) une convention d’occupation qui s’étend du 10 décembre prochain au 31 mars 2026, pour une redevance mensuelle de 50 euros. Cet accord valable pour un hiver s’est fait sans mise en concurrence pour tenir compte de la situation de l’Auberge du Coin qui va être durement touchée cet hiver sans la liaison avec les Sybelles.

■ ASSOCIATION (SUBVENTION). Le 10 octobre dernier le conseil municipal de Saint-Alban-des-Villards a attribué une subvention de 350 euros à l’association Le Sou des écoles de la vallée des Villards dont le bilan, arrêté en septembre 2025, présente un solde positif de 3 900 euros. En 2024, cette commune avait versé à cette association, en plus de son aide traditionnelle (350 euros), une aide exceptionnelle de 1 125 euros pour faciliter l’organisation d’une classe de mer dont les enfants ont présenté le bilan (très satisfaisant) à leurs parents au cours du 3e trimestre de l’année 2024-2025.

■ CIMETIÈRES DE SAINT-COLOMBAN-DES-VILLARDS (TARIFICATIONS). La commune de Saint-Colomban-des-Villards possède deux cimetières : le cimetière de l’église (ancien cimetière) et celui de la Sauge (nouveau cimetière, situé en amont et au nord de la cure). Le premier (qui compte quelque 175 tombes) ne comprend que des concessions en pleine terre et l’ossuaire général. Le scellement d’une urne funéraire est autorisé sur la pierre tombale existante. Le nouveau cimetière (qui date de septembre 2007) comprend : les concessions de terrain accordées aux personnes qui désirent y fonder leur sépulture et celles de leurs enfants ou successeurs en concessions pleine terre avec emplacements pré-aménagés et en concessions prévues pour y construire des caveaux ; l’espace funéraire qui est affecté au dépôt des urnes ; les sépultures en terrain commun et en caveau autonome ; l’ossuaire général destiné à recevoir les restes des personnes inhumées dans les concessions temporaires reprises et dans les terrains communs ; l’ossuaire réservé aux restes des concessions reprises après constat d’abandon ; le jardin du souvenir.
Le 24 octobre dernier, le conseil municipal de Saint-Colomban-des-Villards a réactualisé la tarification des cimetières qui datait de 2007 et de 2012. Ces nouveaux tarifs s’appliquent depuis le 1er novembre 2025 :
• caveau de 4 places construit d’avance par la commune : 4 000 euros pour le caveau plus 400 euros pour une concession de 15 ans et 800 euros pour une concession de 30 ans ;
• concession en pleine terre ou terre commune de 4 m² (2,50 m par 1,60 m) : 400 euros pour une concession de 15 ans et 800 euros pour une de 30 ans ; concession en pleine terre ou terre commune de 6 m² (2,50 m par 2,40 m) : 600 euros (15 ans) et 1 200 euros (30 ans) ;
• columbarium (capacité 4 urnes), prix du casier : 900 euros et 400 euros pour une concession de 15 ans et 800 euros pour une de 30 ans ;
• espace cinéraire (casurnes, capacité 4 urnes) : 400 euros pour une concession de 15 ans et 800 euros pour une de 30 ans.
Compte-tenu de sa configuration, la construction de caveaux reste interdite dans l’ancien cimetière.

■ Cimetières de la Sauge (ci-dessus) et de l’église (ci-dessous)

■ COMCOM (NOUVEAUX STATUTS). Le conseil communautaire a adopté (1er septembre 2025) un nouveau projet de statuts après que les services de l’État aient soulevé une difficulté dans la rédaction des compétences facultatives de l’article 2 du projet initial et plus particulièrement dans la rédaction de la compétence relative à la prise en charge de dépenses de fonctionnement du collège de Saint-Étienne-de-Cuines qui est une compétence départementale et ne peut donc pas figurer dans les statuts de la 4C. Le 26 septembre, le conseil municipal de Saint-Colomban-des-Villards, tout en réitérant son refus de transférer la compétence eau et assainissement à la 4C, a rejeté ces modifications et donc ce nouveau projet de statuts. De son côté, le conseil municipal de Saint-Alban-des-Villards a approuvé (10 octobre) ces modifications statutaires « en ce qu’elles rappellent que les communes membres de la 4C se sont prononcées contre le transfert de la compétence urbanisme à la 4C et que, de ce fait, la compétence urbanisme reste communale jusqu’au 1er juillet 2026 ».

■ RESTAURATION SCOLAIRE (TRANSFERT À LA 4C). Le conseil communautaire a adopté le 25 juin 2025 le transfert de la compétence restauration scolaire à la 4C à partir 1er janvier 2026. La commune de Saint-Colomban-des-Villards a approuvé (1er août) ce transfert considérant que ce service devait être porté à l’échelle intercommunale pour « plus d’efficience » et que « les communes volontaires (devaient) être associées dans le service aux enfants et leur surveillance ». Le conseil municipal de Saint-Alban, lui, s’est opposé à ce transfert. Jacqueline Dupenloup : « En perdant la compétence, (les communes perdent) la possibilité de fixer les tarifs. Dans les deux communes des Villards, le service de restauration scolaire était gratuit pour les familles. C’était un choix que nous avions fait d’une part pour en faciliter la gestion administrative, d’autre part parce que nous attachons une grande importance à notre école intercommunale et à ses services. (Aussi) avoir la possibilité de décider des tarifs de la restauration scolaire, comme avoir la possibilité de décider du prix de l’eau, c’est faire des choix pour les habitants en prenant en compte les caractéristiques de la commune. Vivre en montagne à Saint-Alban-des-Villards, c’est par bien des aspects plus compliqué que vivre « en bas ». C’est être plus loin de tous les services, du docteur, de la gare, des commerces, du collège, du lycée… Il n’est absolument pas scandaleux d’avoir, en revanche, une restauration scolaire gratuite ou de l’eau moins chère. Nous avons fait de vrais efforts pour notre service de restauration scolaire. Par exemple, chaque matin, l’agent territorial descend à Saint-Étienne-de-Cuines et remonte les repas, et nous venons d’équiper la cantine d’un lave-vaisselle plus performant… Nous regrettons d’être peu entendus par la 4C quant à la qualité des repas fournis par la société API, basée à Domène dans l’Isère, et même la quantité : depuis 2 ans, nous commandons systématiquement 2 repas de plus que d’inscrits pour chaque jour et nous n’avons pas de gaspillage. La lutte contre l’obésité des enfants guide les proportions et les menus… quitte à paraître ringard, dans la réalité, l’application concrète de ce principe nous paraît un peu contestable ! La réalisation d’une cuisine centrale à Épierre portée par le Syndicat du pays de Maurienne est un beau projet dont nous espérons qu’il verra rapidement le jour et permettra une alimentation s’appuyant vraiment sur des circuits courts. »

■ RESTAURATION SCOLAIRE (TARIFICATION). Le 27 octobre dernier, le conseil communautaire a adopté la tarification de la restauration scolaire. Pierre-Yves Bonnivard, Adrien Goyet (1er adjoint au maire de La Chapelle) et Lionel Combet (maire de Saint-Martin-sur-La Chambre, contre la prise en compte du quotient familial dans ce débat) se sont abstenus. Jacqueline Dupenloup a voté contre : « Je souhaite que la grille de prix selon le quotient familial (QF) soit revue avec des prix de bas de grille moins élevés. La 4C place le 1er prix à 4,84 €, ce tarif me paraît devoir baisser. Certes, c’est souvent dans les villes que la tarification est plus avantageuse pour les familles modestes. Paris, Rennes, Lyon… frôlent la gratuité pour les QF les moins élevés avec respectivement 0,13 €, 0,30 €, 0, 80 €. Saint-Jean-de-Maurienne démarre à 1 euro, Albertville à 2,48 €. Mais les pouvoirs publics s’étaient rendu compte que les zones rurales avaient besoin d’un sérieux coup de pouce : « Depuis le 1er avril 2019, l’État soutient la mise en place de la tarification sociale dans les cantines scolaires, pour permettre aux enfants des familles les plus modestes de manger à la cantine pour 1 euro maximum ». Cependant, « face à un grand nombre de demandes » (ce qui montre que le besoin existe), les nouvelles inscriptions de communes à ce dispositif ne sont plus possibles depuis fin juillet 2025. À noter aussi que le département de la Savoie a fixé le tarif des repas de collège à 3,20 €. Notre communauté de communes n’est pas une communauté de communes pauvre. Par contre, dans le classement des communes de Savoie selon le revenu médian de leurs habitants, 9 de nos 12 communes sont dans la seconde moitié du tableau, qui va du plus au moins élevé. Il ne s’agit pas de « faire la charité ». Il s’agit de considérer le service public d’éducation dans toutes ses dimensions, et l’accès aux services périscolaires en est une. Il s’agit aussi, peut-être, de cesser de penser que les gens font « exprès » d’avoir des difficultés financières ou gèrent mal leur budget, dans une période où manger correctement coûte réellement de plus en plus cher. » Maintenant que les communes ont perdu la compétence restauration scolaire, Jacqueline Dupenloup estime que « la main passe au CCAS, maintenu en tant que tel dans notre commune. C’est dans le cadre d’une aide de ce CCAS aux familles que celles-ci pourront avoir un autre tarif de repas. » Les deux communes villarinches adapteront-elles une solution commune pour aider les familles ? À suivre.

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