Brèves

Brèves (9 mars 2025)

VISITE PRÉFECTORALE. Une visite de M. Ravier, préfet de la Savoie, à Saint-Colomban-des-Villards était prévue le 7 mars dernier sur toute la journée. Elle devait être suivie (à 21 heures) par une réunion du conseil municipal dont un des points inscrits à l’ordre du jour était le lancement d’un appel à candidatures pour une délégation de service public (DSP) de type affermage après l’échec de l’appel à candidatures lancée le 6 janvier dernier pour une DSP de type concession. La visite préfectorale ayant été reportée au 12 mars, la réunion du conseil municipal a également été reportée à une « date ultérieure ». Lors de sa visite, le préfet découvrira le domaine skiable villarin et une partie de celui des Sybelles. Un déjeuner de travail serait prévu à l’Auberge du Coin. Outre la procédure de DSP en cours, il est probable que la discussion portera sur la subvention d’équilibre que la commune doit verser annuellement au budget des remontées mécaniques, celle de 2024 (880 000 euros) n’ayant toujours pas été acceptée par le préfet. Le montant de cette subvention tient naturellement compte de la contribution des exploitants des Sybelles qui, l’an dernier, a été, exceptionnellement, de 300 000 euros… Contractuellement, cette subvention est habituellement de 120 000 euros. Compte tenu des grandes inspections obligatoires cette année pour deux remontées mécaniques (télésièges de Charmette et de l’Ormet) que certains évaluent à 400 000 euros, et des amortissements que la chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes impose d’inscrire au budget des remontées mécaniques (200 000 euros), il se pourrait – toute chose étant égale par ailleurs et, notamment, avec une aide des Sybelles de 120 000 euros – que cette subvention d’équilibre atteigne en 2025 quelque 1,2 million d’euros… Des dossiers autres que celui de la situation économique de la station pourraient également être abordés avec le préfet.

VISITE PRÉFECTORALE (BIS). Ayant « appris » cette visite préfectorale, Jacqueline Dupenloup, maire de Saint-Alban-des-Villards, a écrit à la sous-préfète de Saint-Jean-de-Maurienne pour lui demander de bien vouloir transmettre une invitation au préfet pour ce jour-là. « Mon conseil municipal et moi-même serions honorés qu’il puisse avoir un petit temps à consacrer à notre commune de Saint-Alban-des-Villards. Des travaux soutenus par l’État viennent en effet de commencer en plein centre du Chef-Lieu, et le regard, même rapide, de Monsieur le Préfet de la Savoie sur l’infrastructure du centre de notre commune nous obligerait. Par ailleurs, j’ai cru comprendre que le futur de la station de Saint-Colomban serait l’ordre du jour principal de la venue de Monsieur le Préfet. Comme j’ai pu l’évoquer dans un courrier en date du 20 décembre 2024 (dispositif « Villages d’avenir » en objet), la réflexion et les actions relatives à l’avenir de l’économie touristique de nos communes mériteraient sans doute d’être conçues sur et pour l’ensemble de notre vallée de montagne, ce concept de vallée étant en lui-même un atout. Nous portons, mon conseil municipal et moi-même, des propositions concrètes visant à diversifier l’offre existante. Je serais à même de les présenter brièvement à n’importe quelle moment de la journée du 12 mars. »

ACCA DE SAINT-ALBAN-DES-VILLARDS. Le plan de chasse attribué à l’ACCA de Saint-Alban pour la saison de chasse 2024-2025 qui s’est terminée fin janvier a été réalisé à plus de 80 % avec les prélèvements de 11 cervidés sur 13 attribués, 43 chamois (sur 43 attribués), 12 chevreuils (sur 14) et 9 sangliers. Il n’y avait pas d’attribution de coq de bruyère ni de bartavelle à cause des intempéries du printemps 2024. L’ACCA compte 42 chasseurs qui « participent pour la vallée des Villards à des actions associatives, à l’entretien des sentiers et à des manifestations : concours de pétanque, repas villarins, etc. ». Le bureau, qui comprend depuis juin dernier Baptiste Darves-Blanc, président, Jérôme Jalbeaud, vice-président, Jean-François Lyard, trésorier, et Nathalie Darves-Blanc, secrétaire, « remercie tous les bénévoles et les généreux donateurs ».

PÊCHE. L’ouverture de la saison de pêche à la truite a eu lieu le 8 mars sur les lacs, les ruisseaux et dans l’Arc. Pour les lacs de montagne l’ouverture aura lieu le 7 juin et le 31 mai pour la retenue de Grand Maison. La fermeture de la saison est fixée au 8 octobre. Les tailles et les quotas par pêcheur sont inchangés : la maille est de 25 cm et le nombre maximal de prises quotidiennes est de six. Les rivières, torrents et lacs villarins sont gérés par l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) des pêcheurs de l’Arc des cantons de La Chambre et Aiguebelle (plus connue sous l’appellation de l’Amicale des pêcheurs de l’Arc). Présidée par Olivier Jabouille (courriel : olivier.jabouille1515@bbox.fr), son périmètre d’activité est la basse Maurienne, de La Chambre à Aiguebelle. Cette année les prix des cartes de pêche sont les suivants : carte annuelle pour les majeurs : 101 euros (59,80 € si on possède déjà la carte d’une autre association) ; carte annuelle « découverte » pour les femmes : 41 euros ; carte annuelle pour les mineurs (moins de 18 ans au 1er janvier 2025) : 27 euros (20,80 € si on possède déjà la carte d’une autre association) ; carte annuelle « découverte » pour les enfants de moins de 12 ans au 1er janvier 2025 : 7 euros (6 euros si on possède déjà la carte d’une autre association). La carte à la journée coûte 16,50 € (11,40 € si on possède déjà la carte d’une autre association) et la carte hebdomadaire 36 euros (21,80 € si on possède déjà la carte d’une autre association). Pour la vallée des Villards, les cartes de pêche sont en vente à la Maison du tourisme. En 2024, la Maison du tourisme a vendu 28 cartes : 7 cartes à la journée, 7 cartes pour les majeurs, 2 cartes pour les mineurs, 11 cartes promotionnelle hebdomadaire et 1 carte promotionnelle découverte pour les moins de 12 ans. Quelques rappels : il est interdit de colporter, d’offrir à la vente ou de vendre le poisson capturé en eaux libres. Dans les lacs de montagne, la pêche en barque ou à partir de tout autre moyen ou bien encore d’engin flottant est interdite (sauf pour le lac du Mont-Cenis et la retenue de Grand Maison). À Saint-Étienne-de-Cuines, un tronçon du Glandon est interdit à la pêche par arrêté préfectoral (de 1 à 5 ans renouvelables). Cette réserve s’étend de la prise d’eau, en aval, au canal de la centrale électrique, en amont. L’ouverture à Grand Maison se fera (31 mai) alors que le col du Glandon ne devrait pas être ouvert. Selon la fédération départementale de pêche de la Savoie, « la retenue de Grand Maison recèle de nombreuses espèces piscicoles : perche commune, truite arc-en-ciel, omble chevalier, truite fario, ce qui est peu courant pour un lac de montagne. On y trouve de très belles truites ». À bon entendeur… – (C. Mayoux.)

CINÉMA. Vendredi 28 février, à la salle des fêtes de Saint-Colomban-des-Villards, l’association Cinébus projetait La Fanfare, histoire de deux musiciens, l’un célèbre chef d’orchestre et l’autre modeste joueur de trombone dans une fanfare de village. Ils se découvrent frère de sang au hasard de la recherche pour le premier, atteint d’une leucémie foudroyante, d’un donneur qui permettrait une greffe de moelle osseuse. Deux mondes se rencontrent. L’un, joyeux et foutraque, d’une Harmonie municipale sans illusion sur son niveau de compétence, et l’autre, retenu et discipliné, au service d’une musique classique de haut niveau. Mais le film ne joue pas seulement sur cette opposition. Ce qui touche dans cette histoire c’est le lent rapprochement de deux frères aux vies si différentes mais qui ont un point commun : l’amour de la musique. La musique est leur univers et leur permet de se rejoindre même quand se révèle le dramatique  échec de la rémission de la leucémie. Le film se termine sur une symbiose musicale de haute intensité et entraîne l’émotion et l’enthousiasme. Les spectateurs ont salué la fin du film par des applaudissements nourris et ne se sont dispersés que lentement, parfois les larmes aux yeux, encore sous l’emprise de la musique finale. Ce film a attiré habitués et touristes : 68 entrées. Il a été suivi, comme l’usage s’est maintenant installé, d’une collation composée d’une soupe (Corinne Briffaud et Danièle Nicol) et de gâteaux (Monique Pluyaud). Une vingtaine de personnes se sont installées autour des tables pour prolonger la soirée. Les prochaines séances sont programmées le vendredi 28 mars à 18 h 30 (projection du film Jouer avec le feu des réalisatrices Delphine Coulin et Muriel Coulin) et le vendredi 25 avril à 20 h 30 (heure d’été) (projection du film À Bicyclette de Mathias Mlekuz).

CINÉMA (BIS). À la 50e cérémonie des César le film La Ferme des Bertrand s’est vu décerné le César du meilleur film documentaire. Ce film retrace l’évolution d’une exploitation laitière de Quincy (Haute-Savoie), d’une centaine de bêtes, entre 1972 et aujourd’hui. Le réalisateur de ce documentaire, Gilles Perret, qui est originaire de cette commune, a déclaré dans un discours engagé : « Merci pour ce César que je dédie à la famille Bertrand, mes voisins. Je voudrais dédier ce César à toutes celles et tous ceux qui ne désirent qu’une seule chose, c’est de vivre dignement de leur travail. (…) Ce César m’incite à continuer dans la voie que j’essaie de tracer : rendre visibles les invisibles, dans un pays où on tend plus facilement le micro à des milliardaires qui se plaignent plutôt qu’aux 10 millions de pauvres. » Ce film a été projeté le 2 mai 2024 à la salle des fêtes de Saint-Colomban.

INCENDIE AU TÉPEY. Un incendie provoqué par un écobuage s’est déclaré le 3 mars dernier, aux alentours de 14 h 30, dans « une zone escarpé de la combe du Tépey ». Grâce à l’intervention de 7 sapeurs-pompiers de Saint-Jean-de-Maurienne qui se sont rendus sur les lieux avec 3 camions, selon Le Dauphiné libéré, quelque 3 000 m2 seulement sont partis en fumée. Les secours sont restés 3 heures sur place en raison du « risque de propagation aux bois environnants ». L’incendie a été maîtrisé en fin d’après-midi.

FAUNE SAUVAGE. Deux gypaètes planent régulièrement au-dessus de la vallée des Villards. Ils sont nés tous les deux dans le massif du Bargy en Haute-Savoie, Pierro en 2019 et Vidoc en 2020. Leur vaste territoire s’étend sur la Haute-Savoie, la Savoie et l’Isère. Ils sont très souvent présents de part et d’autre de la vallée des Villards. – (Y. Bonnivard.)

Pierro observé le 4 février 2025 dans la combe des Roches. (Photo Yves Bonnivard.)

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