Brèves (10 août 2025)

■ FÊTE DU 15-AOÜT (PROGRAMME). Cette année la préparation de la fête du 15-Août a été marquée par l’absence de Xavier Mugnier pris par la crise sanitaire bovine qui sévit en Savoie. De l’avis général, il y aura donc probablement moins de personnes qui s’habilleront.
Le programme de la journée est le suivant :
• 10 heures : rassemblement des personnes costumées devant l’oratoire du Chef-Lieu afin qu’elles puissent se rendre ensemble à l’église ; la marche sera fermée par le char des métiers et des outils d’antan décoré et animé par de jeunes Villarins revêtus des habits de tous les jours. On devrait compter cette année sur la présence de  Maurienne TV et, sur la journée, d’un speaker ;
• 10 h 15 : entrée des personnes costumées dans l’église accueillies par le père Denis Defournet qui célèbrera l’office ;
• 10 h 30 : début de la messe ;
• 11 h 30 environ : sortie de l’église suivie de la traditionnelle distribution de pain bénit par les membres de l’Association des Villarins et amis de la vallée des Villards. Le défilé des personnes costumées traversera le Chef-Lieu, le char fermant le cortège accompagné de musique ;
• 12 h 15 à 12 h 30 : apéritif offert par la municipalité de Saint-Colomban-des-Villards devant le four à pain ;
• à partir de 9 heures : animations pour petits et grands au centre du Chef-Lieu et marché artisanal (14 exposants sont attendus) ; présence d’un stand des pompiers face à l’Auberge du Glandon. Un stand de petite restauration sera proposé par les gérants de l’Auberge du Coin sous forme de snacking-burgers devant la Maison du tourisme ;
• de 15 h 30 à 18 h 30 : visite de la Maison du patrimoine à La Pierre ;
• de 16 heures à 17 heures : spectacle de fauconnerie proposé par Les Aigles du Léman devant la Maison du tourisme suivi d’une séance photos possibles avec les oiseaux ;
• à partir de 17 heures, présentation du costume traditionnel féminin (durée environ 30 minutes) par Martine Paret-Dauphin qui ôtera et commentera une à une les pièces composant l’habillage que Céline Clérin portera ;
• de 17 h 30 à 19 h 30 : concert Kindred, sur la place du Chef-Lieu ;
• à 22 heures : feu d’artifice tiré au plan d’eau sous réserve que les conditions météorologiques le permettent ;
• à partir de 22 heures : bal à la salle des fêtes organisé par le Club des sports des Villards.

■ TOURISME : APPLICATION EXPLORE MAURIENNE. Les offices de tourisme Porte de Maurienne, Terres de Maurienne (qui comprend l’office de tourisme de l’Espace Glandon) et Cœur de Maurienne, ont lancé une application mobile gratuite dédiée aux activités en plein air. « Développée en partenariat avec Yoomigo, elle s’adresse aux amateurs de nature et de sport souhaitant découvrir le territoire de manière autonome, sécurisée et interactive. Une application intuitive et complète, l’application Explore Maurienne propose une entrée par type d’activité, avec une navigation par carte ou liste : randonnée, vélo, trail, via ferrata, jeux d’aventures, baignade et pêche. L’utilisateur peut filtrer les parcours par durée, difficulté, distance, dénivelé ou proximité. Fonctionnalités principales : données embarquées pour un usage hors connexion ; cartographie IGN ; alertes de sortie d’itinéraire et module de secours ; météo locale à 5 jours ; intégration des webcams ; notifications personnalisées et messages de vigilance en temps réel. Explore Maurienne est disponible dès aujourd’hui sur iOS et Android, en français et en anglais, sans création de compte obligatoire. Cette application est le fruit d’un travail commun des trois offices de tourisme de la vallée, dans le cadre du développement de la nouvelle marque de territoire Explore Maurienne. »

■ CONCOURS DE PÉTANQUE (ACCA DE SAINT-ALBAN). La pluie n’a pas entamé l’enthousiasme des organisateurs et des participants au concours de pétanque annuel de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de Saint-Alban-de-Villards sur les terrains du Premier-Villard, agrémenté d’un bon repas réchauffant les corps partagé sous les pruniers chargés et un soleil appréciable. Les finalistes ont terminés dans la nuit et avec une température fraîche. L’ACCA remercie l’ensemble des participants, des bénévoles et des donateurs pour leurs lots pour le concours et la tombola dont le 1^er prix (un jambon) a été remporté par Patricia Clérin et le 2^e prix (deux bâtons de randonnée) par Joël Cartier-Lange. Résultats du concours (20 doublettes engagées) : 1^ers : Victor Lafaury et Jean-Yves Ibiza ; 2^es : Bertrand et Djibril Lhermite ; 3^es : Denis Jamin et Gérard Bozon-Verduraz ; 4^es : Jules Mao et Frédéric Austard ; 5^es : Alain Bozon et Christophe Favre-Novel ; 6^es : Thierry Tritto et Camille Cartier-Lange ; 7^es : Clément et Hervé Tardy ; 8^es : Thierry Martin-Cocher et Antoine Bourdeau ; 9^es : Laurent Diamani et Damien Cartier-Lange ; 10^es : Agnès Barrionne et Nadia Guillod ; etc. – (N. Darves-Blanc.)

■ POSE D’UNE STÈLE AU SAPEY. Le 5 août 2021 au Sapey (Saint-Colomban), peu après 15 heures, un petit avion de tourisme heurtait les sapins entourant le chalet Deléglise et s’écrasait à proximité, en contrebas de la route départementale. Quatre ans plus tard, le 5 août dernier, Laura Weibel, seule rescapée de cet accident, a procédé à la pose d’une stèle sur les lieux du drame où ses parents, Christophe Weibel (51 ans) et Fabienne Weibel (55 ans), et son frère, Alexandre (19 ans), ont perdu  la vie. Entourée de Pierre-Yves Bonnivard et d’une partie des personnes qui l’avait alors prise en charge. Aujourd’hui Laura Weibel poursuit ses études d’économie et de gestion à l’université de Nantes malgré de lourdes prises en charges médicales. Elle vit dans la maison familiale, à Rézé dans la région nantaise. Aidée de ses grands-parents, elle y a réalisé des travaux, le bureau de son père par exemple, mais elle n’a toujours pas touché aux chambres : « C’est mon dernier souvenir d’eux ». Dans une interview à Ici (ex-France Bleu) Laura Weibel se souvient : « Au fur et à mesure des jours, on se rend bien compte que c’est la réalité et qu’il va falloir vivre avec. (…) J’étais vivante, mais je n’avais pas envie (…). » Puis la longue rééducation pendant deux ans à Lyon a fait son travail : « En voyant mes progrès, je me suis dit qu’en fait ça valait la peine, et qu’il fallait continuer de se battre pour que je m’en sorte. (…) Des fois je me demande comment je fais. Je continue de vivre pour eux. » – (C. Mayoux.)

■ PONT DES MOULINS. Après les crues du 30 juin, une expertise du pont des Moulins a été effectuée par la société SRiGC (Le Bourget-du-Lac) le 2 juillet d’où il ressort qu’en l’état le pont ne peut être rouvert qu’à une circulation alternée côté aval (la poutre côté amont étant trop endommagée) des véhicules inférieur à 3,5 tonnes. Et encore, cela ne pourrait se faire qu’après avoir rétabli les garde-corps, reconstituer des enrochements (en aval rive droite, en amont rive gauche), etc., soit un ensemble de travaux évalués à 50 000 euros HT. La remise en service de l’ouvrage dans des conditions normales nécessiterait le remplacement du tablier et la réparation (voire la démolition et la reconstruction) des culées soit pour la démolition et la reconstruction de l’ensemble quelque 250 000 à 300 000 euros HT. Une expertise complémentaire réalisée le 16 juillet a montré que le seuil aval était touché (aciers apparents). Ce qui représenterait un coût supplémentaire de 20 à 30 000 euros HT pour de simples réparations à près de 100 000 euros HT s’il s’avérait indispensable de le reconstruire. Compte tenu de ces éléments et selon l’avis du RTM qui estime que « ce pont n’est plus adapté aux crues qu’on connait », Pierre-Yves Bonnivard a indiqué qu’il fallait « faire péter ce pont dans un avenir proche mais qu’avant il fallait régler le problèmes des réseaux. Après reconstruire le pont, on verra ». Le maire a également indiqué que des contacts étaient en cours avec Shéma pour qu’à l’occasion des travaux que cette société doit entreprendre pour reconfigurer le barrage de Lachal, les réseaux puissent passer plus en aval.

■ COMCOM : REPARTITION DES SIEGES.Avant le 31 août de l’année précédant le renouvellement général des conseils municipaux (le prochain aura lieu au printemps 2026), le nombre total de sièges que comptera le prochain conseil communautaire et le nombre de sièges attribué à chaque commune membre doivent être renouvelés. Il existe deux possibilités pour déterminer le nombre et la répartition des sièges : une procédure de droit commun ; une procédure reposant sur un accord local, étant entendu que, dans les deux cas, les règles de répartition des sièges sont basées sur 3 principes généraux : la répartition doit tenir compte de la population de chaque commune, chaque commune dispose d’au moins un siège, aucune commune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges. Sur la base de la répartition de droit commun, la commune de Saint-François-Longchamp dont la population au dernier recensement est passée à 489, en dessous des 500 habitants, se retrouverait avec un seul siège, contre deux actuellement, et le nombre total de conseillers communautaires serait de 26. Sur la base de l’accord local, la commune de Saint-François-Longchamp conserverait 2 conseillers communautaires et le nombre de conseillers communautaires resterait à 27 comme actuellement. À l’unanimité, c’est cette option qu’a adopté le conseil communautaire de la 4C (23 juin 2025). Ce qui laissera inchangé le nombre de sièges total (27) et la répartition des sièges entre les communes membres soit : Saint-Rémy-de-Maurienne, Saint-Étienne-de-Cuines et La Chambre : 4 ; Saint-Avre et Sainte-Marie-de-Cuines : 3 ; Saint-Martin-sur-La-Chambre et Saint François-Longchamp : 2 ; La Chapelle, Saint-Alban-des-Villards, Saint-Colomban-des-Villards, Notre-Dame-du-Cruet, Les Chavannes-en-Maurienne : 1.

■ COMCOM (BIS) : LES NOUVEAUX STATUTS REJETÉS AUX VILLARDS. Le 23 juin dernier le conseil communautaire a adopté (une voix contre Jacqueline Dupenloup et 3 abstentions dont celle de Pierre-Yves Bonnivard) les nouveaux statuts de la 4C qu’il était nécessaire d’adapter pour prendre en compte de nouvelles compétences (organisation, gestion, service et surveillance de la restauration scolaire, à compter du 1^er janvier 2026 ; gestion de la résidence Les Cordeliers – en construction – composée d’une maison de santé pluri-professionnelle et de 16 logements pour personnes âgées autonomes ; nouveau rôle du centre intercommunal d’action sociale comme « pierre angulaire » du développement social du territoire, etc.). À l’occasion de ces modifications, la 4C changera d’appellation pour prendre le nom de Communautés de communes Terres de Maurienne. Les conseils municipaux des communes membres de la 4C ont trois mois pour se prononcer sur ces nouveaux statuts faute de quoi « leur décision sera réputée favorable ». Aux Villards, les conseils municipaux ont délibéré sur cette question le 29 juillet à Saint-Alban et le 1^er août à Saint-Colomban, et se sont opposés, tous les deux à l’unanimité, à ces statuts qui prévoient dans leur article 2, au paragraphe intitulé Au titre des groupes de compétences obligatoires : « 1° – Aménagement de l’espace pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire ; schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local d’urbanisme (PLU), document d’urbanisme en tenant lieu et carte communale ; ». Même s’il a été indiqué par la direction de la 4C « que les conseils municipaux après leur renouvellement seront appelés à délibérer sur le transfert de leur compétence PLU à la communauté de communes, en ayant la possibilité si elles veulent conserver leur compétence PLU, de matérialiser une minorité de blocage », le conseil municipal de Saint-Alban a considéré que cela « ne saurait remettre en cause le fait que la compétence PLU serait transférée à la communauté de communes au 1^er janvier 2026 ce qui n’est pas la volonté du conseil municipal qui travaille depuis juin 2021 à la révision de son PLU, l’a arrêté le 4 juillet 2025 et prévoit son approbation en février 2026 ». Le conseil municipal de Saint-Alban a également avancé que « le calendrier modifiant les statuts de la 4C ôterait la possibilité aux conseils municipaux en exercice de se prononcer sur le transfert ou non de la compétence PLU alors même qu’ils ont exercé pleinement cette compétence et souhaitent le faire jusqu’au terme de leur mandat ». À Saint-Colomban, Pierre-Yves Bonnivard a indiqué « que même si elle était peut-être conforme à la loi, l’inscription de cette compétence dans les nouveaux statuts avec possibilité pour le prochain conseil communautaire de la refuser dans les 6 mois suivant son installation était trop risquée pour la commune qui souhaite la conserver ».