Mairie

Vœux municipaux : entre bilans et projets

Saint-Alban-des-Villards

Le soleil brille de tous ses feux en ce matin de 25 janvier et, vers 11 heures, sur la place de Saint-Alban-des-Villards, nombreux sont ceux qui ralentissent leur pas pour se congratuler et se réjouir de ces retrouvailles de début d’année. Dans la salle du Triandou, Jacqueline Dupenloup, maire de la commune, les attend et peine, dans le joyeux brouhaha, à obtenir un peu de silence de ses administrés pour les accueillir et dresser un bilan de l’année 2024 (*).

Des administrés à l’écoute.(Photo Nathalie Darves-Blanc.)

Dans le calme enfin obtenu, après avoir remercié chacun pour sa présence, elle rappelle les actions engagées au cours des derniers mois, les cimetières rénovés, la centrale du Merlet opérationnelle dont la production dépasse les espérances, et les nombreuses autres réalisations qui ont jalonné cette dernière année (lire ICI). Elle salue au passage l’énergie qui a animé tant le conseil municipal que les associations et la coloration culturelle que la commune est parvenue à établir grâce à de nombreuses animations : soirées festives, expositions, concert, soirées jeux. Elle signale au passage que la première édition du livre de Yannis Nacef, intitulé Les hameaux de l’envers de Saint-Alban-des-Villards. Monographie d’un versant oublié, est épuisée et qu’il faudra envisager une seconde édition.

Jacqueline Dupenloup aborde aussi les projets pour cette nouvelle année 2025 qu’elle présente comme « l’année du café du Merlet », cet ancien commerce devenu bien communal qui sera transformé en salle municipale et en logements permanents. Les subventions obtenues, d’origine diverses, vont permettre de réaliser ce projet qui dépasse le million d’euros.

Sur le pan culturel et toujours dans une perspective patrimoniale, elle fait appel à chacun pour lui communiquer les photographies prises par Pierre David-Nounaz, photographe et peintre, habitant du Mollard à Saint-Alban-des-Villards à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Ces photos permettraient de renouveler l’exposition de la chapelle du Bessay.

Jacqueline Dupenloup fait l’éloge de l’implication de son conseil municipal à laquelle elle associe les habitants de sa commune. Elle souligne qu’avec de la solidarité et de l’engagement on peut avancer et aller loin. Ces vœux semblent s’adresser au-delà du cercle restreint qui l’écoute avec attention et faire écho au chaos que notre vie nationale et internationale connaît en ce moment.

Après avoir renouvelé ses vœux à tous les présents, avec une mention spéciale à Marc Vuillermoz, gérant du Triandou dont ce sera la dernière année de gestion, Jacqueline Dupenloup donne la parole à Patrick Provost, maire de Saint-François-Longchamp et conseiller départemental de notre canton, puis à Émilie Bonnivard, députée et conseillère régionale venue se joindre à cette cérémonie des vœux.

De gauche à droite : Nicole Roche, Jacqueline Dupenloup, Patrick Provost, Émilie Bonnivard.(Photo Nathalie Darves-Blanc.)

M. Provost revient sur ce qui a été mis en place pour permettre aux Villarins de se déplacer vers Saint-Étienne-de-Cuines et La Chambre sans utiliser leur voiture : une navette qui a été expérimentée ces derniers mois et dont le calendrier va être actualisé au vu de cette première expérience (lire ICI). Il rappelle aussi les aléas climatiques qui influent sur les structures montagnardes et génèrent de nombreux travaux.

À son tour Mme Bonnivard présente ses vœux et fait une courte intervention pour saluer le travail accompli au cours de cette dernière année par l’équipe municipale et les réalisations en cours qui représentent un réel acquis pour la commune. Elle termine cette intervention en élargissant ses vœux au pays tout entier et à ses représentants qu’elle exhorte à montrer le même esprit de concorde constructive qu’elle a trouvé à Saint-Alban-des Villards.

Et maintenant place au verre de l’amitié et aux canapés préparés par l’Auberge du Triandou. Les bénévoles s’activent pour faire circuler les plateaux, les conversations se nouent, on  retrouve ceux que l’on a perdu de vue en cette période d’hiver, on se congratule d’avoir échappé ou survécu à la grippe, bref, on est heureux de se retrouver et on a bien conscience du privilège de vivre sereinement dans ce petit village de Maurienne.

Saint-Colomban-des-Villards

Quelques heures plus tard, il est 18 heures et la nuit tombe quand on se rend à la salle des fêtes de Saint-Colomban-des-Villards pour recevoir les vœux de Pierre-Yves Bonnivard, maire de la commune, debout à l’entrée pour saluer les arrivants (**). Un groupe d’hommes se tient contre le bar, peu pressés – pour mieux échanger ? – d’occuper les chaises qui sont alignées devant un grand écran blanc. Les arrivants se décident à s’installer par affinité, par deux, par trois. Les retrouvailles sont brèves et le bavardage s’arrête dès que le maire se place sous l’écran pour commenter le diaporama projeté (lire ICI).

Une partie de l’assistance.(Photo Martine Paret-Dauphin.)

Différentes rubriques sont abordées rapidement : les évolutions de la déchetterie et de l’éclairage public, les catastrophes naturelles qui ont endommagé l’infrastructure routière et les ponts, les problèmes de sécurité qui en découlent, les projets d’urbanisme à La Sausse, la démolition du bâtiment G, les changements dans le domaine du tourisme qui vont affecter la commune : départ du gérant du snack au plan d’eau et réorganisation de l’office de tourisme désormais couplé avec celui de La Chambre. Quelques précisions sont apportées sur les décevants prestataires, ceux des sociétés À la Croisée des chemins et Olydéa, leur défaut de paiement et non-renouvellement de contrats.

On aborde sommairement les sujets qui impactent la vie quotidienne avant de finir sur un dernier chapitre, celui que tout le monde attend : le domaine skiable. Aura-t-il un avenir ? Y a-t-il des projets alternatifs ? La réponse n’apparaît pas sur l’écran. À l’assistance suspendue à ses paroles Pierre-Yves Bonnivard rappelle la surveillance de la préfecture sur les dépenses de la commune qui n’est plus autorisée à combler les déficits de la gestion du service public de la station de ski de Saint-Colomban. Néanmoins une délégation de service public doit être lancée très bientôt. Est-il envisageable qu’il y ait une réponse positive ? Un commentaire de Pierre-Yves Bonnivard résume la situation : « On ne sait pas… »

Après cette réponse énigmatique les vœux pour 2025 sont projetés sur l’écran et réitérés de vive-voix par le maire en direction de toutes les forces vives de la commune. Puis il invite chacun à partager l’apéritif disposé sur des tables le long du mur. Et c’est le verre à la main que l’on se retrouve devant l’abondant buffet composé de mets salés préparés par Les Tontons Snackeurs et des gâteaux confectionnés par L’Épicerie des Villards.

Le buffet.(Photo Martine Paret-Dauphin.)

C’est le moment pour chacun de faire des projets et d’y associer les amis. On compense l’incertitude de l’année à venir sur le devenir communal par des projets qui prendront vie. Les habitants de Saint-Colomban puisent dans le souvenir de leurs anciens, confrontés à des enjeux vitaux auxquels ils ont su s’adapter, la conviction que, comme eux, ils sauront faire face et s’épanouir dans le magnifique écrin montagnard qu’ils occupent.

Danièle Nicol

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(*) Une cinquantaine de personnes étaient présentes parmi lesquelles Émilie Bonnivard, députée de la Savoie, Patrick Provost, maire de Saint-François-Longchamp et conseiller départemental de la Savoie, Pierre-Yves Bonnivard et Philippe Girard, respectivement maires de Saint-Colomban-des-Villards et de Sainte-Marie-de-Cuines, Françoise Combet-Blanc et Nelly Rol, respectivement adjointe au maire et conseillère municipale de Saint-Étienne-de-Cuines, Marie Bonot, directrice de l’office de tourisme de l’Espace Glandon, Nicole Roche, adjointe au maire de Saint-Alban-des-Villards, Annie Bordas et Michel Donda, conseillers municipaux de Saint-Alban-des-Villards, Stéphanie Lafaury, conseillère municipale de Saint-Colomban-des-Villards. Excusée : Madame la sous-préfète.↩︎
(**) Une soixantaine de personnes étaient présentes parmi lesquelles Jacqueline Dupenloup, maire de Saint-Alban-des-Villards, Philippe Bost, conseiller municipal de La Chambre, Claude Aimé, Christine Reffet, Christian Frasson-Botton, adjoints au maire de Saint-Colomban-des-Villards, Stéphanie Lafaury, Marie-Thérèse Ledain, Cédric Émieux, conseillers municipaux de Saint-Colomban.↩︎

Photo de « Une » : Le hameau de l’Église, le 14 janvier 2025 vers 21 heures.(Photo Michel Donda.)

Jacqueline Dupenloup : « Que le vivre ensemble et la solidarité ne baissent pas les bras »

Jacqueline Dupenloup a débuté son discours en souhaitant à l’assemblée « une année 2025 la meilleure possible, une année perlée de bons moments qui aident chacun et chacune à se réjouir de la vie. 2024 a encore vu disparaître de belles figures de notre commune, et je renouvelle au nom du conseil municipal ma sympathie aux familles endeuillées qui devront, au fil des jours, continuer le chemin malgré l’absence d’êtres chers. Que les jours qui passent vous apportent les moments de joie et de sérénité qui permettent d’avancer. Difficile, me direz-vous peut-être, de trouver la sérénité dans une période remplie d’incertitudes, où notre pays et notre monde vivent des chocs d’une ampleur sans précédent. Nous vivons chacune de ces secousses jusque dans nos villages, bien sûr. Ces secousses peuvent nourrir la peur, mais aussi le repli sur soi ; elles peuvent nous inviter à pointer l’autre du doigt et à baisser les bras sur le vivre ensemble. Je souhaite, pour nous tous, qu’en 2025 le vivre ensemble et la solidarité ne baissent pas les bras. Et je remercie tous ceux qui, à l’échelle de notre commune et de notre vallée, travaillent en ce sens. »

L’importance des bénévoles

Remerciant ensuite les conseillers municipaux qui « consacrent temps et énergie au suivi des projets communaux », elle a indiqué : « Il faut mesurer que les mairies sont parfois le dernier service public présent dans les villages, il faut mesurer l’importance de leur rôle, mesurer l’implication bénévole des élus locaux. J’en profite pour affirmer qu’il faudrait plus de services publics, et que le règne de la concurrence libre et non faussée dans certains secteurs n’est pas synonyme de mieux vivre. Je pense par exemple aux télécommunications sur lesquelles je pourrais beaucoup dire, mais cela allongerait considérablement notre cérémonie… Merci aux associations, merci aux CCAS, qui dans cette vallée où nous sommes paraît-il moins de 300 habitants permanents arrivent à proposer chaque mois de l’année des soirées ou des après-midi jeux, des soirées cinéma dont la fréquentation est tout à fait comparable à celles des salles citadines. Merci à notre secrétaire de mairie, à nos agents techniques permanent ou saisonnier, à notre agent recenseur qui fait sa tournée actuellement. Tous sont au service de la population. Merci aux pompiers volontaires de la vallée des Villards qui interviennent avec humanité et compétence dans des conditions souvent dramatiques. Merci à notre enseignante et à son équipe éducative qui conduisent de beaux projets et vont, cette année, emmener les enfants, des 4 ans au CM2, en classe de mer à Saint-Raphaël. »

Les réalisations

Le maire de Saint-Alban-des-Villards est ensuite revenu sur deux initiatives impulsées par la 4C qui favorisent le vivre ensemble : le transport à la demande et le gardiennage de la déchetterie, « deux actions intercommunales qui ont été conduites dans un esprit de solidarité et d’équité », et qui seront reconduites en 2025 (lire ICI). Sur le point de la mobilité, Jacqueline Dupenloup a apporté tout son soutien, « et je suis sûre que mon conseil municipal fera de même », au maire de Sainte-Marie-de-Cuines, présent dans l’assistance, « qui a pris un arrêté d’interdiction de circulation des poids lourds, hors transport de proximité, entre le rond-point de la sortie de l’autoroute et la station AS24, pour des raisons de sécurité et de qualité de l’air ».

Revenant à l’action municipale, Jacqueline Dupenloup a commenté les actions réalisées au cours de l’année écoulée et celles projetées en 2025.

Ainsi la reprise des cimetières communaux dont la dépense « a été conséquente avec un montant de 526 065 euros, mais elle était incontournable et c’est un soulagement d’avoir redressé la situation. Nous avons été heureux que pour la Toussaint, le cimetière puisse accueillir les familles des défunts dans des conditions dignes, avec un chantier propre et sur sa fin. » Reste à reprendre la peinture du portail et de la croix.

Ainsi la réfection de la piste du Truc (pour près de 35 000 euros, mais « une convention avec l’ONF va être passée pour qu’il participe au financement de ces travaux, la piste étant très utilisée pour l’exploitation de la forêt domaniale »), la rénovation de la sole et la voûte du four banal du Pied-des-Voûtes (2 397 euros), la reprise de l’enrobé de l’entrée du chemin des Galagnes (Premier-Villard, pour 12 000 euros), et la coupe de 150 m3 de bois d’énergie dans la forêt du Nant (« première exploitation depuis de nombreuses années »). Concernant la forêt, Jacqueline Dupenloup a souligné que son entretien « (relevait) de l’investissement pour l’avenir, patrimonial et environnemental » et qu’en 2024, la commune avait dépensé 18 743 euros « consacrés pour une bonne part à l’entretien des plantations faites dans les années 2019 et 2020 ».

Évoqué également le traitement des bâtis en friches (« bien désagréable à conduire humainement pour un maire ») avec la déconstruction d’une maison au Bessay et d’une au Premier-Villard.

L’année 2024 a été aussi celle de la mise en service, début mai, de la microcentrale sur le torrent du Merlet. « Les premiers mois de production sont légèrement supérieurs à ce qui était attendu. Le conseil d’administration de la SEM fera un premier bilan en mai prochain. Sur le Bacheux, la microcentrale a abondé le budget communal de 80 500 euros en 2024. »

Les actions à venir

L’année 2025 va être celle de la réhabilitation de l’ancien café du Merlet. Les travaux devraient commencer en février. Le montant des travaux est estimé à 1 million d’euros (HT) pour lesquels la commune va bénéficier de quelque 687 000 euros de subvention dont 100 000 euros sont encore à confirmer. « Cette opération aura bien été comprise par les pouvoirs publics comme ce qu’elle est : la réhabilitation d’un bâti en friche, à l’heure où l’on demande aux collectivités locales de réduire l’artificialisation des sols, et donc les constructions neuves. Il est certain qu’il y a dans un mandat municipal des actions d’envergure qui marquent indélébilement certaines années. Ainsi, 2025 sera l’année du café du Merlet, comme 2018 et 2019 avaient été les années de la réhabilitation de la mairie et des gites, et 2024 celle de la réhabilitation de nos cimetières communaux. » Cette année, sera aussi engagée « la modernisation de l’éclairage public, avec remplacement des éclairages les plus énergivores au Premier-Villard, au Planchamp et au Pied-des-Voûtes, et une réduction de 50 % de l’intensité nocturne, sans extinction totale. »

Pour l’avenir, la commune aura à investir dans deux décanteurs (Premier-Villard et sous le Planchamp) qui « ne sont plus conformes », et dans l’amélioration du fonctionnement de la station d’épuration du Pied-des-Voûtes, « qui est médiocre ». Jacqueline Dupenloup : « Une étude sérieuse est à mener sur ces points. Nous vérifierons qu’elle puisse être menée dans le cadre de l’étude sur l’eau et l’assainissement menée par la 4C, ce qui ne signifie pas automatiquement que nous lui transfèrerons les compétences en 2026 si ce transfert redevient au bout du compte optionnel, comme l’a voté le Sénat. Les élus, en lien avec la population, prendront une décision sur la base des données finales du dossier. Cette question de l’assainissement va devenir majeure, d’une part pour des questions environnementales, ensuite parce que la performance des réseaux va être prise en compte pour le calcul des taxes payées à l’agence de l’eau, et enfin parce que la conformité (de ces ouvrages) peut être exigée pour concrétiser les projets de zones à construire dans le cadre de la révision du PLU. »

La révision du PLU avance « avec la définition de plusieurs emplacements réservés pour une éventuelle installation de bâtiments agricoles, pour le stationnement des randonneurs et, à l’intérieur des hameaux, pour une ou deux zones, de 1 500 m² à 2 000 m², qui seraient couvertes par une orientation d’aménagement et de programmation autorisant des implantions nouvelles hors de l’enveloppe urbaine actuellement existante. La définition des risques naturels dans le plan d’indexation en Z vient de nous être communiquée cette semaine. Si nous parvenons à tenir la cadence, le zonage et les règles afférentes devraient être établis pour la fin du premier semestre, et l’enquête publique sur le PLU une fois arrêté conduite cet été. »

Mise en valeur du patrimoine

Depuis quelques années, la commune de Saint-Alban-des-Villards est très active dans la mise en valeur de son patrimoine. Sur ce point, Jacqueline Dupenloup a indiqué qu’il ne restait plus aucun exemplaire du livre Les hameaux de l’envers de Saint-Alban-des-Villards. Monographie d’un versant oublié, encore demandé, mais que le livre publié l’été dernier (Saint-Alban-des-Villards. Évolution paysagère d’une commune de montagne) était encore disponible. « Nous préparons bien sûr un petit programme d’animation pour 2025, l’animation touristique et culturelle restant de compétence communale, sa promotion étant assurée par l’office de tourisme des Villards, et de 2020 à 2026 nous aurons eu une dynamique intéressante en ce domaine. Merci au conseil municipal, merci à Yannis Nacef qui ont porté ce volet important dans le cadre de la nécessaire diversification de l’économie touristique de la vallée des Villards. »

Et de lancer un appel : « Nous souhaitons renouveler l’exposition de photographies permanente de la chapelle du Bessay et travailler à la mise en valeur de l’œuvre d’un artiste, photographe mais peintre aussi, Pierre David-Nounaz. Né en 1868 et mort en 1934, il était originaire de notre commune dans laquelle il a passé sa vie, au hameau du Mollard. Nous avons tous, dans nos archives familiales, des clichés portant son tampon ou sa signature. Nous faisons donc appel aux Villarins pour des prêts de photos ou peintures (plus difficiles à trouver !) de Pierre David-Nounaz, afin de constituer une véritable collection patrimoniale, dont des extraits seront exposés cet été dans la chapelle du Bessay (ou ils remplaçeront) les photographies de Raymond Frasson-Cochet que ses enfants ont mis à notre disposition. »

Avant de convier l’assemblée au buffet préparé par Marc Vuillermoz (« Nous aurons l’occasion de reparler de Marc Vuillermoz et du Triandou »), Jacqueline Dupenloup a conclu son intervention en formulant le vœu, dépassant le cadre communal, que « cette année soit une année où la logique de paix l’emporte dans le monde sur la logique de guerre. L’histoire le démontre : toute guerre finit par un traité d’armistice, mais au prix de bien trop de souffrances des populations civiles. Alors que cette année 2025 fasse qu’ils viennent très vite ces traités de trêve dans tous ces pays déchirés, et que notre pays, la France, engage toute sa diplomatie en ce sens. » ↩︎

Pierre-Yves Bonnivard : « Il faut essayer d’anticiper les choses, il ne faut pas être dans le déni » 

Devant une soixantaine de personnes, Pierre-Yves Bonnivard a consacré une grande partie de son intervention à la « sécurité » prise au sens large : infrastructures routières, voieries, route de La Pierre, piste forestière de Fremezan, chemin rural de Nantchenu, ouvrages de protection contre les avalanches, retenue de Lachal, autant de domaines dans lesquels la commune est impliquée à des degrés divers et soutenue financièrement.

D’une manière générale, la commune a entrepris des reprises d’enrobé de portions de routes communales en utilisant une nouvelle technique, « le blow-patching », pour boucher les nids de poule (« Pas très chère, on verra si ça tient dans le temps. ») et goudronner un tronçon de la route de Lachal (de son croisement avec la RD 927, près de l’ancien téléski du Châtelet, au milieu du village à hauteur de la chapelle). La commune a également fait du marquage au sol notamment au Chef-Lieu « pour ralentir les véhicules qui roulent un peu trop vite, notamment l’été ». Enfin la partie communale de la route de Fremezan qui va du parking du nouveau cimetière jusqu’aux Esserts a été refaite pour quelque 67 000 euros. En amont de cette partie, le tronçon est propriété de l’État et c’est le RTM qui fait les travaux.

La sécurité

La commune de Saint-Colomban a été touchée par les intempéries de novembre et décembre 2023. Pierre-Yves Bonnivard : « Nous avons passé un an à réparer les dégâts mais ce n’est pas terminé car pour certains d’entre eux on est encore dans les études et on n’est pas en mesure de définir exactement les travaux à réaliser. Cependant, la réfection du pont des Roches a été intégralement financée par le Syndicat du pays de Maurienne (SPM) et la taxe Gémapi qui apparaît depuis trois ou quatre ans sur votre feuille d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties. La 4C vote un taux et collecte cet impôt que toute les communautés de commune de Maurienne donne au SPM qui, en fonction des priorités sur la vallée de la Maurienne, va entreprendre, ou pas, des travaux de consolidation mais uniquement quand les dégâts présentent des risques pour les habitations ce qui était le cas du pont des Roches. Mais pas de celui de Valmaure que nous avons rénové à notre charge en octobre dernier. (…) Pour ces travaux, nous attendons des subventions de l’État et du département de la Savoie mais nous n’en connaissons pas encore les montants car des dossiers sont toujours en cours d’instruction au département. Mais ça devrait être de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros. »

Travaux à proximité du pont des Roches.(Photo mairie de Saint-Colomban-des-Villards.)

La route de La Pierre, qui passe sous le vieux cimetière, est menacée par un glissement de terrain « d’une grande emprise » sous l’église. « C’est un sujet assez compliqué a indiqué le maire car on ne sait pas ce qui se passe et ça continue à bouger. C’est de l’ordre de quelques millimètres mais les témoins évoluent. La route est en partie bloquée. On en est déjà à 40 000 euros d’études et pour les travaux on est sur une estimation comprise entre 1 et 2 millions d’euros sans plus de précision pour le moment. »

Sur le chemin rural de Nantchenu, endommagé par une crue du torrent de Bellard, la commune n’a pas pu engager des travaux de réfection. Pierre-Yves Bonnivard : « On en aurait eu pour 200 000 euros avec juste en aval du nouveau garage des dameuses un trou de 8,40 m de profondeur. On n’a pas d’argent à mettre pour le moment dans ce secteur. On a réussi à trouver des adaptations avec SSDS et on a pris un arrêté municipal qui interdit l’accès aux véhicules. »

Selon Pierre-Yves Bonnivard, l’ordre de grandeur des travaux de réparation entrepris en 2024 sur les routes a été de 300 000 euros. « Il y a des aides de l’État et du département qui vont arriver courant 2025 et courant 2026. »

Toujours dans ce volet « sécurité » le maire de Saint-Colomban-des-Villards a indiqué qu’en 2024 il y avait eu des réparations sur une partie des ouvrages de paravalanches qui n’ont « occasionné aucune dépense directe de la commune car les paravalanches touchés étaient implantés sur la partie de l’État. On n’en parle dans cette rétrospective car, derrière, il y a quand même administrativement énormément de travail… et ceci depuis 2018 car chaque année il y a des ouvrages qui sont touchés principalement par des chutes de rochers qui se détachent de Fremezan et qui arrivent dans les filets ; certains s’arrêtent, d’autres passent à travers et ça arrache les structures. On n’attend pas à ce que ça se calme et chaque année il y aura des réparations de ce type. »

L’an dernier la commune a repris à sa charge la gestion des panneaux « feux rouges » de Lachenal et de la RD 927 (au niveau de la déchetterie) installés par le département après les avalanches de 1981. Pierre-Yves Bonnivard : « La commune va en avoir l’entretien et le fonctionnement et devra faire en 2025 des travaux de maintenance et de réparation car aujourd’hui ils ne fonctionnent pas. Ces travaux prévus en 2024 on été repoussés faute de temps et de budget. On va en profiter pour mettre en place un système d’alimentation solaire car aujourd’hui ils fonctionnent avec de l’électricité qui arrive par voie aérienne, et donc le jour où il y a une avalanche les lignes sont embarquées et il n’y a plus rien qui fonctionne ».

Depuis des années la retenue de Lachal est un sujet important quant à la sécurité des riverains lors des crues du Glandon. Pierre-Yves Bonnivard : « En 2023 le préfet a pris un arrêté pour prescrire des travaux de mise en sécurité du barrage, qui ont été faits, et pour exiger que l’exploitant présente un projet de réaménagement de l’ouvrage avant le 30 juin 2024. L’exploitant a attaqué cet arrêté au tribunal administratif. Mais le 12 septembre dernier une réunion a eu lieu et, fin 2024, l’exploitant a déposé un dossier avec des propositions dans ce sens sur lesquelles la commune doit donner son avis. On peut dire que des travaux d’envergure démarreront probablement en septembre prochain et se dérouleront sur plusieurs mois pour se terminer à la fin de l’année 2026. On interviendra pour éviter d’avoir des travaux en plein été notamment en juillet et août. On part sur l’idée d’un effacement de l’ouvrage. »

Urbanisme

Abordant la question de l’urbanisme, le maire a fait le point sur le projet d’une orientation d’aménagement et de programmation à La Sausse. Pierre-Yves Bonnivard : « En 2023 on a défini les scénarios d’implantation des habitations. En 2024 on a fait une étude paysagère et réduit le périmètre du lotissement qui est passé 10 000 m² à 4 600 m², une surface sur laquelle 11 logements sont prévus. Cette année nous allons lancer une modification simplifiée du PLU pour le secteur et on a encore des discussions et des négociations à poursuivre pour l’acquisition du foncier. Et puis on est en train de regarder le bilan financier de l’opération ce qui est important car de plus en plus de commune recherchent des économies. Donc l’idée c’est de voir si cette opération peut être équilibrée en recettes et dépenses et même si la commune peut éventuellement gagner de l’argent. S’il y a des éventuels acquéreurs qu’ils se fassent connaître à la mairie. À noter que ces logements seront des résidences principales et nous allons verrouiller administrativement le lotissement pour qu’il en soit ainsi. Si bien que si des acheteurs veulent revendre leur bien, ce sera toujours dans le cadre de la résidence principale. »

Le lotissement projeté à La Sausse.(Photo mairie de Saint-Colomban-des-Villards.)

Le maire a annoncé que le bâtiment G serait démoli en avril. « C’était prévu à l’automne dernier mais on a été contacté par le service départemental d’incendie et de secours pour faire des manœuvres et des entraînements. Ce qui est important, c’est qu’il n’y a pas de réseaux dans ce bâtiment c’est que du béton, de la tôle et du bois. Donc on va récupérer les matériaux pour les utiliser pour des travaux ou des parkings sur la commune. Car ce type de béton, quand il est concassé finement, est très utilisable et très costaud, un peu comme du goudron. »

Tourisme

Sur le plan touristique le maire est revenu sur les déboires que la commune rencontre avec deux hébergeurs, les sociétés Olydéa et À la Croisée des chemins. « La société À la Croisée des chemins a des loyers impayés depuis 2023, de l’ordre de 150 000 euros. Mais cette société a attaqué la commune au tribunal administratif car elle conteste ce montant. La commune va se défendre. Par ailleurs, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais la commune a engagé des démarches pour récupérer des appartements, notamment à Lachenal, qui sont loués par À la Croisée des chemins alors qu’aucun contrat n’est signé avec la commune. Affaire à suivre, mais il est hors de question de se laisser faire. De son côté, la société Olydéa, qui gère La Perrière, a cassé le bail avec la commune qui finira donc le 31 août 2025. On va rapidement lancer un appel d’offres pour recruter un nouveau gestionnaire. Le problème avec Olydéa, c’est que depuis 2019, ce gestionnaire n’est en mesure de payer que la moitié des loyers qu’il avait lui-même proposés. »

Après avoir indiqué qu’en 2024 de nouveaux aménagements de loisirs avaient été installés au plan d’eau (minigolf et laser-game) et que le gérant actuel du snack cesserait ses activités en mars (« un nouveau gérant va être rapidement recherché »), le maire de Saint-Colomban est revenu sur l’évolution des deux offices du tourisme (OT) du canton de La Chambre : « Aujourd’hui la compétence tourisme, création et gestion des OT et promotion du tourisme, appartient à la 4C. Actuellement il y a un gros travail qui est en cours avec la 4C où l’idée est de rapprocher les deux OT qui existe sur le canton – OT de La Chambre et OT des Villards – pour créer deux pôles, un pôle en fond de vallée probablement basé à La Chambre et un pôle dans la vallée des Villard qui fonctionnerait dans le bâtiment actuel. Derrière cette évolution, il y a une stratégie d’optimisation des moyens, notamment des moyens humains. Il va falloir également travailler sur les noms des OT notamment de celui d’en bas car sur les Villards on a un consensus autour de la marque « Vallée des Villards ». » Cette question étant pilotée par la 4C, le maire en a profité pour aborder le transport à la demande et la déchetterie qui vont évoluer en 2025 (lire ICI).

La vie quotidienne

« En 2024, nous n’avons pas pu faire ce qui était prévu concernant l’éclairage public a regretté Pierre-Yves Bonnivard, à savoir remplacer par des ampoules de basse consommation les lampadaires de Lachal, Valmaure et Lachenal. Cette opération qui représentait un budget de l’ordre de 40 000 euros a dû être reportée en 2025 compte-tenu de l’importance des dépenses faites l’an dernier dans les infrastructures routières et la voirie. »

Concernant les actions du CCAS (« À Noël, nous avons distribué 70 colis et sous la responsabilité de Marie-Thérèse Ledain il y a les après-midi récréatifs qui sont largement appréciés. »), Pierre-Yves Bonnivard a signalé : « Pour les aînés, on est en cours de réflexion : est-ce que chaque année il faut faire une sortie ou est-ce que, une année sur deux, on fait une sortie et, une année sur deux, on essaie de remettre le repas des anciens ? Ce n’est pas tranché. Mais c’est en discussion entre les deux communes. On verra ce qu’on fait en 2025. »

Le maire a loué les efforts des nouveaux gérants de l’épicerie qui « sont moteurs » (avec la mise en place de nouveaux services comme la laverie automatique, la rôtisserie ou le point relais colis) et mis à l’honneur Julien Donda, Jean-Baptiste Brosson et Simon Cartier-Lange, trois pompiers du centre de première intervention de la vallée des Villards qui ont fêté, l’an dernier, leur 10 ans de service.

Enfin on a appris que l’application Intramuros « montait en puissance avec près de 500 abonnés » et qu’en 2025 les trois sources d’information (Intramuros, Internet et le panneau lumineux) serait mutualisées : « Quand une information bougera sur l’un de ces supports elle bougera sur les trois. »

L’exploitation du domaine skiable

Sur ce sujet crucial pour la vallée des Villards Pierre-Yves Bonnivard a redit les contraintes qui pèsent sur cette activité économique. «  En 2024 on a lancé une délégation de service public (DSP) car SSDS, qui exploite le domaine skiable jusqu’au 30 novembre 2025, ne le fera plus après cette date. Ce travail est lourd car une commune ne peut pas lancer une DSP si celle-ci n’est pas équilibrée financièrement. La DSP que nous avons lancée est de type concession. C’est un type de contrat dans lequel un exploitant prend à sa charge le fonctionnement et les investissements, définis par la commune, qui sont intégrés dans le cahier des charges. Après il y a des discussions entre la commune et un éventuel exploitant car la commune n’a plus le droit de mettre de l’argent. Nous sommes partis sur ce type concession parce qu’aujourd’hui la commune ne peut plus subventionner le fonctionnement de l’exploitation du domaine skiable. Le système qui fonctionne aujourd’hui avec une régie intéressée renflouée par la commune ne convient plus et donc SSDS ne sera plus l’exploitant. On verra le 14 février, date limite de réception des candidatures, ce qu’il en ressort. »

Ces nouvelles règles découlent des avis publiés le 15 juillet 2024 et le 1er octobre 2024 par la chambre régionale des comptes (CRC) Auvergne-Rhône-Alpes. Pierre-Yves Bonnivard : « L’intervention de la CRC nous a largement occupés et nous a pris beaucoup d’énergie depuis juillet dernier parce qu’il faut que la commune justifie et explique pourquoi elle met de l’argent dans le déficit du fonctionnement du domaine skiable. Aujourd’hui cela n’est plus autorisé car l’exploitation du domaine skiable est considérée comme une activité commerciale et industrielle qui doit s’équilibrer sans les subventions communales. Donc on a la préfecture qui a déposé un recours contre la commune notamment sur les 880 000 euros alloués l’an dernier au budget des remontées mécaniques. On ne sait pas ce que ça va donner. La préfecture ira-t-elle plus loin en attaquant la commune au tribunal administratif ?  On vous le dira quand on y verra plus clair. »

Le maire n’a rien dit sur le projet de réaménagement du domaine skiable sinon que les banques sont très frileuses. « Clairement, aujourd’hui, les banques, si on leur demande d’investir dans la neige à 1 100 mètres d’altitude, sont très réservées… Concrètement, nous avons fait le tour de celles qui nous connaissent et aucune ne s’est engagée sur un éventuel prêt. »

Pierre-Yves Bonnivard est revenu sur la nouvelle organisation de l’ESF de Saint-Colomban : « Cela nous a pris pas mal d’énergie car si le départ de Clément Girard était connu, les solutions qui étaient envisagées en juillet et août derniers n’allaient pas, et donc en catastrophe on a réussi à mettre en place un fonctionnement, qui est ce qu’il est, avec l’ESF de Saint-François. Les ESF des Sybelles ont été sollicitées et on attend toujours leur réponse. L’ESF fonctionne avec deux jeunes moniteurs et deux anciens. »

Sur ce sujet du tourisme hivernal, le maire a déclaré : « Parallèlement au lancement de la DSP, on va commencer la semaine prochaine à lancer un comité de pilotage pour travailler en lien avec la préfecture à définir un projet de transition économique et touristique. Aujourd’hui, la neige, il y en a de moins en moins et il faut essayer d’anticiper les choses, il ne faut pas être dans le déni. Donc aujourd’hui, s’il y a de moins en moins de neige, on peut faire quoi à Saint-Colomban et plus largement aux Villards ? Si on a de la neige et qu’on peut continuer à pratiquer le ski tant mieux mais si on ne peut plus ou s’il n’y a plus de la neige il faudra faire autre chose. Aujourd’hui il y a beaucoup de domaines skiables qui ne fonctionnent plus à 1100 mètres d’altitude. »

Pierre-Yves Bonnivard a conclu son intervention en soulignant que le « dynamisme d’une commune est lié à son activité et à l’implication de ses forces vives ». Et de remercier « les acteurs économiques de la commune et de la vallée, les associations pour leur participation à différents événements et animations, les personnels de l’OT et de SSDS, les bénévoles, les employés communaux et… les élus pour leur action d’intérêt général sans compter leur temps ».↩︎

Déchetterie et transport à la demande : nouveaux jours et nouveaux horaires

L’expérimentation du transport à la demande, débutée en octobre dernier, est concluante. À partir du 10 février 2025, elle va donc être élargie à deux jours par semaine. Les semaines paires, le jeudi et le samedi, les semaines impaires le mercredi et le vendredi. Pour éviter toute confusion entre les semaines paires et impaires, un calendrier sera envoyé par les listes de diffusion, publié sur les sites communaux et sur les panneaux d’affichage. Attention : pour emprunter ce service, il faut réserver sa place la veille du déplacement, avant midi, au 04-79-56-08-86.

Dans son intervention, le 25 janvier à la cérémonie des vœux, Jacqueline Dupenloup a  encouragé les Villarins à utiliser ce service, les incitant même à fixer leurs rendez-vous en en tenant compte. « Chacun sait que l’heure est à la réduction des déplacements individuels et ce service est essentiel pour certains de nos concitoyens. Il sera plus facile de vivre dans (nos communes) dans les mois et années qui viennent avec une possibilité de déplacement collectif que sans cette possibilité, j’en suis convaincue, même si ce type de service a disparu depuis longtemps dans notre vallée des Villards et que nous en avons perdu l’habitude. »

L’amélioration de la qualité du tri avec la mise en place d’un gardiennage était une condition (im)posée par le Sirtomm pour maintenir une collecte des déchets aux Villards. Cette configuration va se prolonger en 2025. Cependant, l’extension du service de transport à la demande aux Villards mais aussi en rive droite de l’Arc a entraîné un changement des horaires d’ouverture du dépôt communal villarin. Depuis le 1er février, la déchetterie est ouverte le mardi matin de 7 h 45 à 11 h 45, le mercredi de 13 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 13 h 30 à 17 h 30. Ce déplacement de l’ouverture du lundi après-midi au mardi matin permettra au service de transport à la demande de fonctionner en toute équité 2 jours par semaine non seulement sur les Villards et les Cuines mais aussi sur Montgellafrey, Notre-Dame-du-Cruet, Les Chavannes, La Chapelle et Saint-Rémy-de-Maurienne, ainsi que sur Saint-François-Longchamp, Montaimont, Saint-Martin-sur-La Chambre, où il existait déjà mais où il devient gratuit comme pour les Villarins.↩︎

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