Brèves

Brèves (27 juillet 2025)

TOUR DE CHANT FRANCO-CHINOIS. Le 17 juillet dernier, Christophe Hisquin a donné un spectacle dans la salle des fêtes de Saint-Colomban-des-Villards. Sinophile, Christophe Hisquin est un auteur-compositeur connu sous le nom de scène de Dantès Dai Liang qui écrit et interprète des chansons en français et en chinois mandarin. Originaire des Ponts et habitant Lachenal, Christophe Hisquin est très connu en Chine où il fait carrière depuis 25 ans et se produit dans de grandes salles et des stades devant des milliers de spectateurs. En Maurienne, cet artiste est connu pour son titre J’aime la Maurienne. Il est dommage qu’une petite trentaine de personne seulement ait assisté à son spectacle durant lequel « le chanteur français qui chante en chinois », comme on le surnomme couramment, a fait découvrir (ou redécouvrir pour ceux qui le suivent) son répertoire, entrecoupant ses interprétations par des indications ou des éclaircissements sur le sens de ses textes, souvent données avec humour. Une autre date de programmation, en août et en fin de semaine, permettrait-elle une meilleure affluence ? La qualité de ce tour de chant mériterait assurément que l’on essaie… À noter que cet été, Bastien Verney, réalisateur, compositeur et producteur, qui réside à Saint-Alban-des-Villards, a tourné un clip du titre de Dantès Dai Liang Savoyards du Monde, une chanson qui évoque « l’histoire des Savoyards du monde et fait l’éloge des valeurs savoyardes qui ont permis de faire rayonner des Savoyards dans le monde entier aux XXe et XXIe siècles » (La Maurienne, édition du 10 juillet 2025, numéro 3873). – (C. Mayoux.)

TRAIL LA VILLARINCHE. Le trail la Villarinche (dont l’appellation officielle est depuis l’an dernier « La Villarinche by Dare 2B ») s’est déroulé par beau temps le dimanche 20 juillet avec 82 participants inscrits (53 l’an passé) dont 20 % de Villarins. Deux parcours étaient proposés. Le court, de 5 km, voyait les concurrents s’élancer vers le Martinan pour revenir sur le Chef-Lieu via Les Roches, tandis que le plus long, de 13 km, envoyait les coureurs vers Les Roches pour rejoindre ensuite La Frasse, Bon Mollard, le Rivaud, le Planchamp puis la croix des Charrières avant de revenir sur le Chef-Lieu via le haut du Martinan. Sur le grand parcours, le vainqueur, Paul Salmon-Bauge, a réalisé un temps de 59 min 03 s. La première féminine est la Villarinche Nathalie Favre-Bonté (1 h 22 min), Amandine Favre-Bonté terminant 4e féminine (1 h 31 min) et Nadège Dufour 11e  (2 h 07 min). Chez les hommes, Thomas Desprez a terminé 5e (1 h 06 min), Victorien Arpin 10e (1 h 14 min), Vincent Genoulaz 16e (1 h 21 min), Benjamin Metz 18e (1 h 23 min), Patrick Favre-Bonté 25e (1 h 34 min), Emmanuel Ledain 30e (1 h 36 min), Gaël Mouterde 32e (1 h 40 min) et Luc Émieux 40e (1 h 51 min). Sur le parcours de 5 km, c’est Pierre Salmon-Bauge qui a gagné en 29 min 06 s. Chez les féminines, Lucie Pluyaud a terminée 2e en 33 min 24 s devant Coline Pluyaud (34 min 53 s) et Delphine Cordel 8e (41 min 13 s). À noter les résultats de Maïwenn Ledain (4e, 34 min 58 s) et Jean-Luc Pluyaud (10e, 40 min 42 s), Timoté Pluyaud (12e, 42 min 01 s) et Jean-Jacques Tronel (13e, 43 min 06 s). Ces deux derniers concurrents, le plus jeune (Timoté Pluyaud, 13 ans dans l’année) et le plus ancien (Jean-Jacques Tronel, 76 ans cette année), ont tout deux reçu une médaille d’honneur. À l’issue de la course et avant la remise des prix, les participants ont partagé une collation sous la halle de la salle des fêtes en compagnie de la trentaine de bénévoles qui ont permis à cette compétition de se dérouler. – (C. Mayoux.)                                                                                                                                                   

Départ du grand parcours. (Photo Le Petit Villarin.)
À l’honneur : le plus jeune et le plus âgé des participants. (Photo Patrice Gérard.)

VINS DE SAVOIE. Alice Chaix-Lauga, skieuse-alpiniste et traileuse confirmée, est bien connue dans la vallée des Villards pour avoir longtemps porté l’organisation de la Sybelles-Villarinche. Également conférencière à la fondation pour l’action culturelle internationale en montagne (Facim), le 23 juillet dernier à 18 heures dans la salle du conseil municipal de la mairie de Saint-Alban-des-Villards, Alice Chaix-Lauga a donné une conférence sur les vins de Savoie. Cette année la commune de Saint-Alban a pris le relais du Sivav qui, depuis plusieurs années, offrait ces conférences qui sont toujours d’un grand intérêt. Jacqueline Dupenloup : « Nous avons choisi cette année « Vignes et vins de Savoie », sachant que le thème allait passionner les Villarins et que la Maurienne a relancé des variétés anciennes avec succès. » Sans doute attirées par le sujet, une cinquantaine de personnes ont assisté à cette conférence. Il a fallu plusieurs fois apporter des chaises au fur et à mesure que la salle se remplissait… Après une histoire de la vigne et des vins depuis l’antiquité jusqu’à nos jours et quelques éléments concernant l’économie et les techniques viticoles, ce fut le moment de confronter la théorie et la pratique car, comme le dit Jacqueline Dupenloup, « prévoir une telle conférence sans dégustation eût équivalu à proposer l’apprentissage de la natation sur tabouret. » C’est ainsi que les présents purent goûter les mondeuses blanche et rouge, le vin blanc de la cave de Cruet, le Persan des Ateliers de Maurienne, les vins d’Allobrogie apportés par Christophe Mayoux…, accompagnés d’une focaccia préparée par Marc Vuillermoz et de beaufort offert par l’office de tourisme des Villards. À refaire !

Une conférence qui a mêlé théorie et pratique… (Photo Nathalie Darves-Blanc.)

CINÉMA. La 24 juillet, 43 spectateurs ont assisté à la projection du film Les Musiciens de Grégory Magne. Ce film sorti en salle en mai dernier raconte comment Astrid Carlson, la fille d’un homme d’affaires et mécène décédé, parvient à réaliser le rêve de son père : réunir quatre stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion ne parviennent pas à s’entendre et à former un ensemble… Sans solution, l’héroïne va alors rechercher le seul interprète qui peut encore sauver l’événement : le compositeur de la partition. Ce qu’il arrivera à réaliser avec minutie et patience… Pour les prochaines semaines, le programme proposé par Cinébus est le suivant : Moon le panda (pour enfants), le 7 août 2025 à 18 h 30, Partir un jour, le même jour à 20 h 30, Jeunes Mères le 21 août 2025 à 20 h 30 et 13 jours, 13 nuits, le 26 septembre 2025 à 20 h 30. – (C. Mayoux.)

EXPOSITION DE PEINTURE ABSTRAITE. Le 24 juillet et jusqu’au 29 juillet, l’association Et Compagnie a investi le salon Chantal-Frasse-Sombet au rez-de-chaussée de la mairie de Saint-Alban-des-Villards pour présenter une vingtaine de toiles de peintures abstraites de Bernadette Tronel-Peyroz regroupées sous le thème « D’un seul trait ». Une trentaine de personnes ont assisté au vernissage de cette exposition, le 24 juillet à 17 h 30 (après le passage du Tour de France), accueillies par Jacqueline Dupenloup qui avait aimablement mis à disposition la salle et Josette Lièvre, présidente de l’association Et Compagnie, qui avait préparé un apéro sous le barnum installé sur le pré au rez-de-chaussée de la mairie. Bernadette Tronel-Peyroz dessine depuis son enfance, mais ce n’est qu’en 2005, qu’elle a franchi le pas « pour exprimer des choses qui lui (sont) chères ». Elle a commencé méthodiquement par « le bouquet de fleurs grand format », puis curieuse, et au fur et à mesure des techniques pratiquées et apprises (acrylique, aquarelle, lavis, fusain, modèle vivant, huile au couteau), elle est arrivée vers à ce à quoi elle aspirait : l’abstrait. Sans renier l’importance du figuratif (« on ne peut pas passer à côté des Ménines de Velasquez, de la modernité du Jardin des Délices de Jérôme Bosch ou des impressionnistes et des couleurs »), ce sont Pollock et Rothko qui font son admiration. Elle peint aux beaux-arts de Marseille trois heures par semaine, dans le cadre des ateliers publics proposés, mais également chez elle, dans son petit atelier, et avec des copines chez l’une ou l’autre. Pour cette exposition, elle a choisi de montrer un échantillon de plusieurs séries réalisées sur ces cinq dernières années. La peinture « la rend heureuse », la sérénité obtenue en peinture par la concentration et l’application lui apporte une détente et un lâcher prise au quotidien. Les 20 et 21 août, Bernadette Tronel-Peyroz animera un atelier d’un jour et demi sur le thème : « Du figuratif à l’abstrait, travail sur la composition. Comment décomposer un visuel figuratif pour parvenir à un résultat abstrait. » Renseignements au 06-01-77-74-58. Profitant de ce vernissage, Jacqueline Dupenloup a rappelé les animations à venir sur sa commune (dont la conférence sur les patronymes villarins, le 1er août, à 18 heures – et non 20 heures comme indiqué parfois dans certaine brochure ! – à la mairie de Saint-Alban-des-Villards) et Josette Lièvre celles que sa toute jeune association a programmées (une soirée hommage à Jean Ferrat, le 29 juillet à 18 heures, salle des fêtes de Saint-Colomban-des-Villards, et exposition Carole Jourdan, du 4 au 17 août à la Maison du tourisme).

TOUR DE FRANCE. Le 22 juillet, Valentin Paret-Peintre, dont la famille est originaire de Lachenal (Saint-Colomban-des-Villards), a remporté la 16e étape du Tour de France qui s’est courue entre Montpellier et le sommet du mont Ventoux, grâce à un final que tous les spécialistes, qualifiant son exploit de « retentissant », ont jugé « époustouflant ». Formé en Savoie et engagé dans une équipe belge (Soudal-Quick Step) ce coureur de 24 ans est issu d’une famille qui vit pour le cyclisme. Comptant à son palmarès une victoire d’étape au Tour d’Italie (2024), ce succès de prestige sur le Tour l’inscrit dans une lignée de coureurs légendaires vainqueurs au Ventoux qui comprend Raymond Poulidor (1965), Bernard Thévenet (1972), Jean-François Bernard (1987) et Richard Virenque (2002). Le grimpeur savoyard entre ainsi dans l’histoire de la Grande Boucle. Sa victoire d’étape, la seule d’un français sur cette édition 2025 du Tour de France, a par la même occasion permis d’éviter qu’un Tour ne se termine sans victoire française ce qui n’est plus arrivé depuis 1999 (et 1926 si on remonte encore plus loin dans le temps). Il était temps ! Valentin Paret-Peintre est aussi le premier français à s’imposer dans une arrivée en montagne depuis Thibault Pinot au Tourmalet en 2019 et le 4e plus jeune français à remporter une étape au XXIe siècle (24 ans et 189 jours). Sa performance lui a valu d’être à la « Une » de l’Équipe avec ce titre : « En apesanteur », un honneur qui n’est pas fréquent pour un cycliste. La progression de Valentin Paret-Peintre au classement mondial de l’Union cycliste internationale (1066e en 2020, 112e en 2024) devrait se poursuivre et faire de lui un coureur majeur en 2025. Lors du passage du Tour à la descente dans la vallée des Villards, le jeudi 24 juillet, nombreux étaient les spectateurs massés à la sortie du Martinan, juste avant la descente, à quelques jets de pierre de Lachenal…, pour scander à son passage le prénom de ce régional de l’étape… À noter que son frère, Aurélien Paret-Peintre, est lui aussi engagé sur le Tour dans l’équipe savoyarde Décathlon AG2R La Mondiale. – (C. Mayoux.)

TOUR DE FRANCE (BIS). Précédé par une maigrelette (et bien « avare ») caravane, le peloton du Tour de France a descendu la vallée des Villards le 24 juillet lors de l’étape Vif – Courchevel (col de la Loze). Sur les chaines de télévision, durant une quinzaine de minutes tout au plus (les coureurs descendant à grande vitesse), on a pu profiter des images du pays filmées par les caméras qui suivaient les coureurs et relayées par 4 hélicoptères tournant au-dessus de la vallée. Deux fois seulement, et parce qu’elle était idéalement placée dans l’axe des caméras dans la traversée du Chef-Lieu, on a vu la banderole « Non à la fermeture de station » déployée au-dessus de l’agence postale. Le nom de la commune a été prononcé une fois et une fois mis en incrustation sur les images (avec 2 « l » à Colomban…). De part et d’autre du sommet du col du Glandon, des inscriptions en couleur, peintes au pochoir sur la route, indiquaient : « Sauvons le Vénéon » et « La Bérarde vivra ».

Photo Danielle Favre-Trosson.

Une réflexion sur “Brèves (27 juillet 2025)

  • Monique TARDY - FROBERT La Pierre

    Bravo pour tout ! Quelle belle énergie !!!

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