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À l’initiative des CCAS, une quarantaine de Villarins ont passé une journée à Lyon

C’est à 6 heures du matin, dès potron-minet, le mercredi 11 septembre dernier que 36 Villarins (18 de chaque commune…, 5 étant embarqués au passage à Cuines) sont partis pour une journée chargée avec, dés l’arrivée à Lyon, la visite de la basilique de Fourvière, située sur les hauteurs de Lyon et dont l’esplanade est le point culminant de la ville (à plus de 300 mètres d’altitude). Comme les Marseillais ont leur « Bonne mère » avec Notre-Dame-de-la-Garde, les Lyonnais possèdent avec Notre Dame de Fourvière, un symbole fort. On peut dire « possèdent » car la basilique a été édifiée en 1870 grâce à une souscription publique. De ce fait elle n’est pas publique et n’appartient pas à la ville de Lyon, comme la majorité des édifices religieux depuis la loi de 1905, et la charge de son entretien est dévolue à une fondation. D’une taille imposante (86 mètres de long sur 35 mètres de large), la basilique présente au niveau architectural la particularité d’avoir des inspirations à la fois romane, gothique et byzantine. Elle accueille environ 3 millions de visiteurs, lyonnais ou touristes, par an.

■ Sur l’esplanade de Fourvière. – (Photo Annie Bordas.)

Après la basilique, les Villarins ont visité des traboules lyonnaises. Une traboule, souvent privée, est un passage étroit qui fait communiquer deux rues en traversant un pâté de maison. Actuellement, la sur-fréquentation touristique (avec ses nuisances sonores et ses incivilités) ont conduit soit à la fermeture de certaines traboules, soit à leur fermeture à clé avec comme seule possibilité de visite l’obligation d’avoir recours à un guide certifié…

■ Dans une traboule. – (Photo Annie Bordas.)

À midi, réputation culinaire oblige, toute l’équipe avait rendez-vous dans un bouchon lyonnais réputé, à proximité de l’hôtel de ville et de la place des Terreaux, à l’enseigne Chez Paul. Là, les convives villarins ont pu choisir, après l’apéritif local le communard (apéritif semblable au kir dans lequel du beaujolais rouge remplace du vin blanc) et les entrées de salades, des spécialités lyonnaises (*): quenelles de brochet, tête de veau, civet de joues de porc, saucisson chaud, andouillettes, etc. Avant le dessert (compote de pomme, pruneaux au vin et flan aux œufs), les Villarins ont pu découvrir la cervelle de canut, spécialité fromagère locale constituée de fromage blanc battu avec ail et fines herbes.

■ À table Chez Paul. – (Photo Valérie Favre-Teylaz.)

Après le réconfort, l’effort ! L’après-midi était libre pour découvrir quelques lieux connus de la ville comme la place des Terreaux, dite place de la mairie de Lyon, bien connue des supporters de l’Olympique lyonnais (OL) puisque c’est au balcon de la mairie que l’OL vient fêter, en présence du maire, ses titres de champion ou de vainqueur de la coupe de France. Ou comme la fontaine de Bartholdi (créateur entre autres de la statue de la liberté) installée à Lyon alors qu’elle fut commandée initialement par la ville de Bordeaux. Mais des désaccords ont eu pour résultat que la fontaine de la Garonne trône désormais entre Rhône et Saône !

Un groupe de Villarins décidait lui d’aller visiter le musée des Beaux Arts de Lyon situé dans une ancienne abbaye qui donne sur la place des Terreaux. Un autre groupe, rejoint par Christophe Mayoux, « régional de l’étape », s’est dirigé vers la place Bellecour en remontant l’intégralité de la plus connue des rues lyonnaises, la rue de la République, en grande partie piétonnière. Sur la place Bellecour, la statue de Louis XIV, récemment rénovée et remise en place, date de 1825. La statue initiale, qui trônait sur la place dite royale, avant la évolution de 1789, a été détruite et fondue pour fabriquer des canons pendant la Révolution.

En empruntant le pont Bonaparte (aucune rue ni place Napoléon à Lyon), le groupe rejoignait ensuite la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et notamment son horloge astronomique qui se met en scène 3 ou 4 fois par jour à horaire fixe. Et ce fut le cas quand les Villarins y furent devant. C’est dans cette cathédrale qu’Henri IV épousa Marie de Médicis le 17 décembre 1600, le contrat de mariage « politique » ayant été signé à Paris en mars 1600.

C’est sur les quais de Saône que le car des Villarins reprenait la route du retour vers 17 heures pour une arrivée aux Villards vers 20 heures. Encore une fois, à la grande satisfaction de tous. Remerciements à Valérie Favre-Teylaz et Annie Bordas qui ont préparé ce voyage et vivement l’année prochaine pour un nouveau périple.

Christophe Mayoux

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(*) Réputée pour être la capitale de la gastronomie (essentiellement grâce à la renommée mondiale de Paul Bocuse), la ville de Lyon est aussi la capitale de la Résistance, titre attribué par le Général de Gaulle, le 14 septembre 1944, lors d’un discours sur la place des Terreaux : « Comment dire à Lyon toute l’émotion, toute la gratitude que je ressens dans cette capitale gauloise qui fut ensuite capitale de la Résistance… »↩︎

■ Photo de « Une » : sur la place des Terreaux. – (Photo Valérie Favre-Teylaz.)

Commentaire(s) sur “À l’initiative des CCAS, une quarantaine de Villarins ont passé une journée à Lyon

  • Elephterion

    Pourquoi la vallée de st Colomban, n’aurait t-elle pas ce droit, une subvention pour le domaine skiable ne pourrais que l’aider et pourrais permettre de faire mieux connaître cette vallée si belle.et tellement pleine de promesses pour l’avenir,, cette vallée mériterait d’être mieux connu,, alors aidons là de notre mieux.je compte sur votre générosité.

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