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Cérémonies du 11-Novembre 2025

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C’est par un temps clément et ensoleillé que se sont déroulées les cérémonies du 11-Novembre en présence de 60 personnes environ à Saint-Colomban (ce qui est inhabituel pour la première cérémonie) et plus de 110 à Saint-Alban où s’est terminée cette commémoration de l’Armistice de 1918. Dans l’assistance, entourant les maires et des conseillers municipaux, étaient présents les membres de l’Association des anciens combattants et victimes de guerre de Saint-Alban-des-Villards et Saint-Colomban-des-Villards dont Patrick Louadoudi, président, Gilbert Émieux, vice-président, Sébastien Sornet, porte-drapeau, 3 sapeurs pompiers du corps de première intervention de la vallée des Villards et 7 musiciens de la batterie-fanfare de Cuines L’Écho des Montagnes (dont Céline Clérin du Premier-Villard). Étaient également présents, l’adjudant Arnaud et le caporal-chef Adrien du groupement d’aguerrissement montagne (GAM), unité spéciale de l’armée de terre créé en 2009 basée à Modane, qui accueille douze fois par an des militaires stagiaires pour une durée de 3 semaines. Leur présence est due au fait que le col du Glandon a été un des terrains d’entraînement des troupes notamment pour la conduite de chenillettes dans des conditions extrêmes hivernales.

■ La batterie-fanfare de l’Écho des Montagnes, les sapeurs-pompiers et, à gauche, Sébastien Sornet, porte-drapeau. – (Photo Roland Bellot-Champignon.)

Les cérémonies ont débuté à Saint-Colomban à 9 h 30, un horaire plus tôt qu’à l’accoutumée décidé l’an passé, avec la lecture du message de la ministre des armées, le dépôt d’une gerbe au pied des monuments aux morts (par Patrick Louadoudi, Christian Émieux et l’adjudant Arnaud à Saint-Colomban, et Patrick Louadoudi, Armand Cartier-Lange et l’adjudant Arnaud à Saint-Alban), la sonnerie aux morts, l’appel aux morts par les élèves de l’école intercommunale et Gilbert Émieux à Saint-Colomban, Marcel Louis à Saint-Alban. Après une minute silence, La Marseillaise a été interprétée par L’Écho des Montagnes. Un hommage a été rendu par Patrick Louadoudi et Jacqueline Dupenloup à la maréchale des logis-chef Fany Claudin du 121e régiment du train (Montlhéry), décédée accidentellement le 15 novembre 2024 au Liban. Elle était engagée dans le cadre d’une mission d’escorte de convoi au Liban où la force intérimaire des Nations unies est présente depuis 1978, avec un contingent renforcé depuis 2006, pour former une zone tampon entre le Liban et Israël. Cette jeune femme avait 23 ans, elle était née à Annemasse. Au cours de ces cérémonies, des élèves de l’école ont lu des lettres de soldats français de 1914, 1915 et 1918 qui rendaient compte de leur vie au front et de leur moral…

■ Les cérémonies à Saint-Alban-des-Villards (en haut) et Saint-Colomban-des-Villards. – (Photos Roland Bellot-Champignon.)

Le message de Catherine Vautrin, ministre des armées et des anciens combattants et de Alice Rufo, ministre déléguée auprès de la ministre des armées et des anciens combattants (message que beaucoup ont trouvé peu clair…) soulignait que « le 11 novembre, la France écoute battre son cœur. Elle se recueille devant les noms de ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Elle se rassemble pour commémorer la victoire et célébrer la paix. Il y a 107 ans, au fracas des armes succédait le silence des plaines dévastées de Champagne, des vallées de la Meuse, des forêts d’Argonne. Ce silence portait le poids immense de ceux qui étaient morts, durant quatre années, dans les grandes batailles, couchés dessus le sol ou ensevelis sous la boue. » Puis les ministres rappelaient « qu’il y a cent ans, en 1925, était organisé aux Invalides le premier atelier de confection du bleuet de France. Devenue le symbole de la solidarité avec le monde combattant, cette petite fleur qui poussait dans les tranchées témoigne de la force de la Nation », pour conclure sur une « invincible espérance, l’espérance de ceux qui ont décidé d’être forts pour protéger ce qui est juste. Cette espérance que symbolisaient déjà dans le ciel de Reims, le 11 novembre 1918, les tours restées debout de la cathédrale martyre. Le 8 juillet 1962, sous ses voûtes reconstruites, était scellée la réconciliation franco-allemande, pour que l’Europe vive libre et en paix. Car là sera toujours l’espérance de la France, fidèle au sacrifice de ses anciens, à ses valeurs et à ses promesses, consciente de sa vocation universelle au service de la paix. »

Le message de l’Union fédérale des anciens combattants, lu par Patrick Louadoudi (à Saint-Colomban) et Marcel Louis (à Saint-Alban), rappelait lui : « Si le 11-Novembre est devenu un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale. (…) Le 11-Novembre est aussi un appel adressé à la jeunesse. Un appel à comprendre que la paix n’est jamais acquise, qu’elle se construit chaque jour, par le respect, le dialogue et la fraternité. Être jeune aujourd’hui, c’est hériter d’un passé parfois douloureux, mais c’est aussi avoir le pouvoir d’écrire l’avenir différemment. C’est refuser la haine et l’indifférence, pour leur préférer l’écoute, la solidarité et l’engagement. (…) Que cette journée soit donc à la fois un moment de recueillement en hommage à tous les morts pour la France et un message d’espérance pour les générations futures. Nous disons notre reconnaissance à ceux qui vivent pour faire grandir la France et nous leur confions la mémoire. » (lire l’encart ci-dessous)

■ De gauche à droite : Pierre-Yves Bonnivard, maire de Saint-Colomban-des-Villards, Christian Émieux, Marcel Louis, Gilbert Émieux et Patrick Louadoudi. – (Photos Roland Bellot-Champignon.)

Dans son discours, Jacqueline Dupenloup a évoqué pour Saint-Alban qui furent le premier et le dernier morts pour la France de la commune, et le sort des familles frappées plusieurs fois par ce conflit le plus meurtrier pour la communauté villarinche. Jacqueline Dupenloup : « 49 hommes de Saint-Alban-des-Villards perdirent la vie au front entre le 20 août 1914, jour où mourut en Moselle Séraphin Quézel-Yoyon, âgé de 22 ans, et le 7 novembre 2018, jour où mourut Joseph Jamen des suites de ses blessures de guerre. Le plus jeune de ces 49 morts pour la France avait 20 ans, le plus âgé 41. 49 hommes, soit l’équivalent de près de 10 % de la population de la commune, 49 hommes qui laissèrent 16 veuves et 8 orphelins, dont une fratrie de 4 enfants dont l’aîné n’avait pas 10 ans et la dernière 10 mois lorsque leur père fut tué au combat en 1915. 1915, année la plus meurtrière pour la commune, avec 17 tués, soldats de régiment d’infanterie (dont le 97e qui partit de Chambéry et était considéré comme particulièrement vaillant car constitué de montagnards) ou appartenant à un bataillon de chasseurs à pied. 7 familles perdirent 2 fils, parfois à quelques mois d’intervalles. Aucune famille n’a été épargnée et la cicatrice est encore présente. Nous sommes encore petits-enfants, arrière-petits-enfants des poilus de 14, et comment oublier les lettres qui arrivaient au pays, si explicites malgré la censure, comme celle de Louis Frasson-Grange du Premier-Villard, soldat qui ne revint pas… Louis écrivait à sa sœur Alexandrine : « Si tu savais comme j’en ai mon sous de cette vie, il y a des jours que je sais pas ce que je ferais. Je te promets qu’il vaudrait mieux travailler comme un malheureux au Villard, charrié des ballots de foin du fond de Norcombe que de faire ce que nous faisons ici. Il faut espérer que ça ne durera pas parce que ce n’est pas une vie. » Ainsi, aux Villards, Villarinches et Villarins restés au pays car trop âgés ou trop jeunes pour être mobilisés pendant ces années terribles, recevaient ces lettres et y répondaient. On peine à imaginer, ou l’on n’imagine que trop, ce que fut la vie ici, la vie quotidienne éreintante, les champs à travailler avec les femmes, les tout jeunes et des personnes déjà âgées et l’attente anxieuse des nouvelles du front. » (lire encart ci-dessous)

■ Jacqueline Dupenloup, maire de Saint-Alban-des-Villards. – (Photo Roland Bellot-Champignon.)

Puis rappelant « combien notre monde est déchiré par des conflits qui sur bien des territoires entraînent souffrances et désespoir », Jacqueline Dupenloup a conclu son propos en demandant : « Y a-t-il d’autres choix que d’avoir en mémoire et de traduire en actes la charte de l’Organisation des Nations unies née le 24 octobre 1945, au sortir d’un 2e conflit mondial dévastateur, (…) charte qui dit : « Au nom des peuples des nations unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances. » ? (…) Pour l’avenir de notre humanité, il n’y a pas d’autre voie que celle que tracent les articles de la charte de l’ONU, qui aujourd’hui compte 193 membres, même si rien n’est facile. »

Ces cérémonies se sont terminées par un vin d’honneur préparé par l’Épicerie des Villards (pour les amuse-bouche) et la mairie de Saint-Alban (pour les apéritifs) et servi au Triandou par des élus.

Christophe Mayoux

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■ Photo de « Une » : les enfants de l’école. – (Photo Roland Bellot-Champignon.)

La vie quotidienne d’une Villarinche
durant la Grande Guerre

Le 3 aout 1914, jour où l’Allemagne déclare la guerre à la France, Jacques Martin-Fardon, qui inventa le chariot villarin, est dans son régiment, mobilisé pour la guerre qui commence. Il a 33 ans. Remarié depuis un mois et demi, il laisse au Martinan son épouse Virginie (née Paret-Peyssonnet). Les lettres qu’elle ne cesse alors de lui adresser sont pour nous aujourd’hui un précieux témoignage de ce que fut pour les femmes, rongées d’angoisse et de solitude, la vie aux Villards durant cette période. Et de ce qu’il aura fallu de courage pour que les travaux et les jours s’accomplissent cependant. (Nous remercions Danièle Nicol de nous avoir communiqué les extraits publiés ci-dessous qui complètent ceux parus dans le numéro 177 du Petit Villarin, septembre 2016.)

L’inquiétude de celle qui est restée aux Villards

•  Mardi 29 février 1916 : « Je suis dans l’inquiétude depuis que j’ai appris la bataille de Verdun. Je vois bien que c’est là que tu es puisque tu as traversé la Marne qui est à côté… »

•  Samedi 2 décembre 1916 : « J’ai aussi appris ces jours derniers que ton régiment avait tout été massacré. Tu ne l’as pas dit, mon Jacques. Cela m’a beaucoup fait de chagrin. Tu vois que Dieu ne nous a pas abandonnés. »

Le travail éreintant

• Vendredi 3 août 1917 (mois de fauche pour préparer l’hiver) : « Nous avons toujours le mauvais temps, on a rien pu rentrer cette semaine. Hier j’ai été finir les foins vers le Drés. Le tantôt je suis été faucher au Planchamp et vers La Perrière. Maintenant j’ai fini de faucher les foins mais j’en aurai pour un moment à rentrer sans mulet et tout écarter. Aujourd’hui, ce matin, j’ai battu du seigle, ce tantôt je suis été herboler (*) au Vernet du Molaret. »

• Dimanche 16 septembre 1917 : « Je ne t’en dirai pas bien long car je suis bien fatiguée. Malgré que c’était dimanche j’ai bien travaillé. Ce tantôt j’avais les mules de mon père pour monter les pommes de terre de Pré Beillet. J’en ai monté 16 sacs. J’ai fait 6 voyages de la terre à la route et deux de la route à la maison avec le chariot. Compte combien de fois j’ai pris et posé ces sacs ! Je viens d’en vider une dizaine, les autres seront pour demain… Hier et avant-hier j’ai arraché des pommes de terre en Pré Beillet, elles sont belles, j’en ai déjà 21 sacs. J’en ai monté 6 sur les reins, 3 hier et 3 avant-hier, mais ça crève ! »

• Vendredi 26 octobre 1917 : « Hier et avant-hier il a tombé de la neige. Les vaches n’ont pas été en champ. Aujourd’hui il a fait chaud, elles ont été en champ un moment. Enfin c’est un temps épouvantable. Hier j’ai descendu le poéle à l’écurie (pour s’y installer), le petit avait trop froid. J’ai été mal couchée sur la paille… Aujourd’hui j’ai savonné et coulé la lessive. J’ai lavé tous les sacs et je suis été ramasser une lanchoulée (**) de feuilles au plan du Moulin. Je veux te dire que depuis le 6 octobre les vaches n’ont pas été en champ avant midi, il faut leur donner à manger comme en hiver… »

L’augmentation des prix et la rareté des denrées

• Mercredi 28 novembre 1916 : « Je suis bien contente que tu te sois fait une paire de galoches. Tu seras bien mieux. Ici on prend 2 f 23 pour les remonter et sans être ferrées ! et on les vend 9 f la paire pour femme. C’est le prix de nos souliers d’autrefois. Les billets de 20 f ne font pas de petits ! Nous payons 6 sous le kg de sel et on n’en trouve point en ce moment. »

• Mardi 5 décembre 1916 : « Depuis une dizaine de jours on ne trouve plus de pétrole. Beaucoup sont obligés de se coucher aussitôt nuit. Moi, quand je m’en suis aperçue j’en ai acheté 4 litres. J’en aurai encore pour quelques jours. C’est embêtant, on ne peut pas veiller… Je suis été à la poste hier où il y avait une lampe à carbure.»

Les espoirs d’une permission toujours repoussée

• Samedi 27 février 1915 : « Aujourd’hui la tournée (de la poste) n’est pas encore faite. Je ne sais si j’aurai une lettre. Oh, mon cher époux, notre cher petit a bientôt trois mois sans qu’il ait encore pu voir son cher papa. Je suis désespérée. L’on me dit que ça va tant faire vilain du mois de mars ! J’ai trop peur que tu ne puisses pas venir. Oh, mon époux, ayons grande confiance en Dieu, qu’il te conserve la vie et la santé afin que l’on puisse un jour se revoir tous les deux en bonne santé ainsi que ton cher petit que tu ne connais pas encore… »↩︎

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(*) Herboler : en patois villarin, couper à la faucille.↩︎
(**) Lancholée : en patois villarin, un ballot.↩︎

11 novembre 1918

Le 11 novembre 1918, jour de l’Armistice de la Grande Guerre dans la forêt de Compiègne, était un mardi, comme le jour des cérémonies de cette année. Pour tous, combattants et familles endeuillées, ce 1 561e jour fut le dernier d’une guerre qui a fait pour la France en moyenne 900 morts par jour, soit 1,4 million sur les dix millions de combattants tués, autant d’orphelins, de parents ou d’épouses endeuillés. Sans oublier les blessés dont les gueules cassées resteront le symbole. Aux Villards 116 noms de poilus morts pour la France vont bientôt s’inscrire sur les monuments aux morts.

■ Les monuments aux morts de Saint-Alban-des-Villards (à gauche) et de Saint-Colomban-des-Villards. – (Photos Roland Bellot-Champignon.)
 

La célébration de la victoire a connu des moments d’émotion et de tristesse. Comme l’arrivée de Clemenceau à l’Assemblée nationale pour détailler les termes et les conditions de l’Armistice et les larmes qu’on vit tomber de ses yeux. Comme le sentiment de Joseph Reinach, ancien directeur de cabinet de Gambetta et député des Basses-Alpes, pour qui « la Cariatide (*) qui supporte la Victoire, l’Atlas qui porte le monde, c’est le soldat de Joffre, comme disait Gallieni, gardien irréductible de Paris ; c’est le poilu de Verdun. Il a été l’alpha et l’oméga. Sans lui, tout croulait. »

Mais le plus souvent, et sans doute aux Villards aussi, pour beaucoup la fête eut un goût amer. Pour les poilus, portés aux nues, qui avaient eu la chance d’en revenir, elle cachait bien des souffrances qui perdureront durant des années voire durant des vies entières. Cinquante ans après la victoire du 11 novembre 1918, Roland Dorgelès, engagé volontaire en 1914 et auteur du livre Les Croix de bois, traduira bien ces sentiments ambivalents : « La nuit venue, lorsque les réverbères depuis longtemps en deuil ont rallumé leurs étoiles, j’ai souffert encore plus. « Mais non, camarades, ce n’est pas une fête, avais-je envie de crier, c’est le jour des morts ! » Au-dessus de cette foule en liesse, j’imaginais le cortège silencieux des disparus. Ces volontaires de 1914 que j’avais vus, drapeaux claquants, défiler sur ces mêmes boulevards, les écrivains de mon âge avec qui j’avais, non loin de là, partagé le dernier repas de paix et, plus encore, les copains tombés près de moi. »

■ Tombes de Villarins dans un cimetière militaire. – (Photos Patrice Gérard.)

On repense alors à ce premier ministre qui osa porter le projet, bien éphémère il est vrai, de supprimer parmi 2 jours fériés, le 11-Novembre. Ce premier ministre n’est pas resté en fonction très longtemps… et l’an passé, lors de la cérémonie du 11-Novembre, Jacqueline Dupenloup revenait sur cette « idée » : « La suppression d’un jour férié revient par intervalles dans le débat national. Si cela devait être, Monsieur le président de la République, Monsieur le premier ministre, ne touchez pas au 11-Novembre. Nos villages montagnards ont été trop touchés, trop meurtris, pour oublier les souffrances endurées par les poilus, le calvaire des morts pour la France, le coup terrible porté à nos populations. Oui, le 11-Novembre, devant ces noms écrits dans la pierre de nos monuments, nous nous retrouvons, pour nous souvenir de leur sacrifice et de l’immense soulagement de la fin du conflit. » Michel Barnier avait à l’époque clairement écarté cette idée indiquant que le 11-Novembre était « une journée fériée à laquelle nous sommes attachés ».

En 1975, la cérémonie du 11-Novembre a été étendue à tous les soldats tombés pour la France durant les guerres de décolonisation et d’autres conflits. En 2012, on y inclura les soldats décédés en opérations extérieures. Le 11 novembre 2018, à l’Arc de triomphe, une cérémonie commémore le centenaire de l’Armistice de la Grande Guerre. À cette occasion, près de 70 dirigeants étrangers sont présents. Véritable passerelle entre les générations, le 11-Novembre rappelle aux citoyens d’aujourd’hui et de demain que le devoir de mémoire reste un pilier solide de l’unité nationale. Ce jour de cohésion et de recueillement, aux Villards comme ailleurs, permet également aux communes, à la Nation et aux armées de renforcer leur lien mutuel de confiance, afin de tenter de faire face, dans le contexte instable actuel, aux menaces présentes et futures. Se souvenir, pour ne jamais oublier.↩︎

Christophe Mayoux

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(*) Statue de femme, plus rarement d’homme, tenant lieu de colonne ou de pilastre et soutenant sur sa tête une corniche, une architrave, un balcon, etc.↩︎

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