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Cindy Dimpre et Roman Arrivetz, nouveaux gérants de l’Auberge du Coin

Article publié le 14 février 2024 et mis à jour le 21 février 2024.

Depuis l’automne dernier, l’Auberge du Coin a changé de gérants. Originaire de Reims, Cindy Dimpre, 35 ans, a une formation dans l’hôtellerie et la restauration, et Roman Arrivetz, 34 ans, originaire de Lyon, possède une formation d’ingénieur du son « qui ne lui est plus très utile » précise Cindy Dimpre (*). Tous les deux saisonniers depuis une dizaine d’années, ils ont parcouru les Alpes françaises et même un peu plus en poussant jusqu’à Saint-Moritz, en Suisse, et la Guadeloupe, ce qui leur a permis d’évoluer dans différents postes de la restauration, de serveur à manageur de restaurant.

Avant leur arrivée aux Villards et pendant deux ans, Cindy Dimpre et Roman Arrivetz ont géré un refuge aux Contamines-Monjoie (Haute-Savoie). Cindy Dimpre : « Il s’agissait d’un restaurant d’altitude sur les pistes, l’hiver, et d’un refuge situé sur le tour du Beaufortin et le tour du Mont-Blanc l’été. »

Pourquoi ce changement ? Roman Arrivetz : « Nous sommes partis dans l’optique d’être enfin totalement propriétaire de notre commerce. Cela faisait quatre années que nous cherchions l’endroit parfait pour nous installer et l’Auberge du Coin correspondait en tout point à nos critères. C’est-à-dire d’être à la fois un établissement à taille humaine perché dans la montagne tout en restant accessible, et possédant une capacité d’hébergement. Nous ne connaissions pas Saint-Colomban avant d’y venir mais nous sommes tout de suite tombés sous le charme de la vallée, et l’idée d’intégrer un petit village avec une clientèle plus familiale faisait aussi partie de nos critères de recherche. Nous avons eu la chance de travailler et de vivre en haute Maurienne, à Bessans, durant 6 mois, et revenir dans la région n’était qu’un plus pour nous. »

Avant de se décider, Cindy Dimpre et Roman Arrivetz ont effectué plusieurs visites du village durant l’été dernier et rencontré Pierre-Yves Bonnivard. « Concernant la situation de la station, nous en avons entendu parler et lu certains documents. Nous espérons néanmoins que le potentiel de développement de l’Auberge du Coin nous assurera une pérennité dans le long terme. »

Quelles évolutions ou modifications Cindy Dimpre et Roman Arrivetz comptent-ils apporter par rapport à ce qui se faisait ? Reprennent-ils l’enseigne Lapozocho ouverte par leurs prédécesseurs dans le bâtiment d’accueil au pied des pistes, à La Pierre, et seront-ils ouverts toute l’année ? Cindy Dimpre : « Nous allons ouvrir un snack pour les vacances de février pour faire de la restauration rapide et adaptée aux petits budgets, tout en gardant le service à table, au restaurant, avec des plats travaillés et traditionnels comme la matouille, les teillons, la croûte savoyarde, etc., en plat du jour. Tout ce qui est servi chez nous est cuisiné sur place pour assurer une qualité maximale. » Et Roman Arrivetz d’ajouter : « Nous gardons aussi les bonnes habitudes de nos prédécesseurs comme les soirées savoyardes avec des aller et retour en dameuse depuis le bas des pistes mais nous ne gérons pas le bâtiment d’accueil à La Pierre. Nos gîtes sont ouverts à la location toute l’année en gestion libre ou en demi-pension. Le restaurant est ouvert toute la saison d’hiver et le sera cet été, sur réservation. Le bar quant à lui est ouvert été comme hiver et en hors saison si nous ne sommes pas descendus reprendre contact avec la civilisation… »

■ Roman Arrivetz et Cindy Dimpre. – (Photo X.)

Pour leur première saison, le manque de neige n’a pas permis d’ouvrir la station en décembre pour les deux semaines de fin d’année. Et depuis, la saison de ski est compliquée… Le 29 janvier il a fallu ré-enneiger la piste de montée du téléski de l’Épinette « pour maintenir cet appareil le plus longtemps possible pour les débutants (…) et pour l’activité sur le bas » indiquait un appel à bénévoles « pour un coup de main et un coup de pelle » lancé par SSDS. La neige a été récupérée sur la route du col « avec la chargeuse de l’entreprise de déneigement et transportée avec le tracteur de la commune et une remorque du GAEC de la Fia. » Cette opération a dû être reconduite le 6 février.

■ La combe de Bellard (15 février 2024). – (Webcam du Chaput.)

Selon Julien Mairot, le nouveau directeur opérationnel de SSDS régie intéressée de Saint-Colomban, le 12 février, la liaison se faisait skis aux pieds entre Saint-Colomban et le domaine des Sybelles. Julien Mairot « Grâce au travail quotidien et coordonné de nos équipes, les travaux d’entretien portent leurs fruits et permettent d’offrir une expérience de glisse sur Saint Colomban. Les retours clients sont positifs et nous avons même de belles conditions hivernales sur Cuinat et Bellard. Sur l’espace débutant, en front de neige, le tapis l’Ourson et le téléski l’Épinette restent ouverts au public. Nous espérons tenir ces conditions jusqu’à ce que de nouvelles précipitations et des créneaux de froid marqués nous permettent d’améliorer le produit. »

Ces difficultés et ces incertitudes ne découragent pas Cindy Dimpre et Roman Arrivetz : « Les vacances de Noël ont forcement été en deçà de nos espérances mais le reste du mois de janvier et le début de février ont été plutôt animés. Nous restons optimistes pour la suite de la saison. »

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(*) Après le départ à la retraite de Josette et Gérard Rostaing-Troux, l’Auberge du Coin a été successivement tenue par Céline Rostaing-Troux (2007-2017), Wilfried Églofé (2017-2019), Jean-Christophe Bondu et Olivier Robillard (2019-2023).↩︎

■ Photo de Une : L’Auberge du Coin (15 février 2024). – (Photo X.)

2 commentaires sur “Cindy Dimpre et Roman Arrivetz, nouveaux gérants de l’Auberge du Coin

  • Rostaing

    Bonjour, je voudrais rectifier une erreur dans l’article sur l’auberge. Eric Augis n’a jamais eu à faire avec l’auberge mais uniquement avec le snack de la salle hors sac. À l’auberge il y avait Sylvie et Jean-Christophe Bondu ainsi que Anne-Sophie et Olivier Robillard, merci de rectifier et merci pour votre travail.

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  • MARTIN COCHER JEAN-LOU

    Un grand merci à toute l’équipe qui réalise ce bulletin et qui permet de maintenir le contact avec tous. Les articles sont simples, clairs, précis, ils donnent envie d’être lus.
    Félicitations et longue vie à cette version du Petit Villarin

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